L'Erin (ex Reşadiye) en 1915, notez la tourelle centrale |
… Barrow-in-Furness, 6 décembre 1911
Très largement inspiré de la classe King George V britannique, et très largement financé par des souscriptions patriotiques auprès du public, le premier dreadnought ottoman, le Reşadiye, est donc mis en chantier à partir de décembre 1911.
Très largement inspiré de la classe King George V britannique, et très largement financé par des souscriptions patriotiques auprès du public, le premier dreadnought ottoman, le Reşadiye, est donc mis en chantier à partir de décembre 1911.
Par rapport au dreadnought originel, né à peine six ans plus tôt, l'armement fait un bond en avant, passant de 10x305mm à 10x340mm, de même que le tonnage, qui gagne 5 000 tonnes, et, bien entendu,... le coût
Un second bâtiment, le Fatih Sultan Mehmed est prévu, mais le prix d'achat du Reşadiye, évalué à plus de 2 500 000 £ de l'époque (!) est tel qu'il ne pourra à l'évidence être construit avant longtemps (1), ce qui tombe d'autant plus mal que la Grèce, réagissant à la construction de ce dreadnought ottoman par un chantier naval britannique s'empresse de commander son propre dreadnought, le Salamis, armé de 8 canons encore plus gros (356mm), à un chantier... allemand !
Mais c'est alors que le Brésil, qui avait déjà acheté deux dreadnought en Grande-Bretagne, se retrouve victime d'une grave crise économique et incapable de régler la facture finale du troisième, le Rio de Janeiro, dont la construction avait commencé en septembre 1911 et qui se retrouve ainsi soldé mais aussi, et peut-être surtout, doté du plus grand nombre de tourelles (7) et de canons (14) jamais monté sur un cuirassé !
(1) de fait, la construction du Fatih Sultan Mehmed, débutée en juin 1914, sera abandonnée dès le début de la guerre
Un second bâtiment, le Fatih Sultan Mehmed est prévu, mais le prix d'achat du Reşadiye, évalué à plus de 2 500 000 £ de l'époque (!) est tel qu'il ne pourra à l'évidence être construit avant longtemps (1), ce qui tombe d'autant plus mal que la Grèce, réagissant à la construction de ce dreadnought ottoman par un chantier naval britannique s'empresse de commander son propre dreadnought, le Salamis, armé de 8 canons encore plus gros (356mm), à un chantier... allemand !
Mais c'est alors que le Brésil, qui avait déjà acheté deux dreadnought en Grande-Bretagne, se retrouve victime d'une grave crise économique et incapable de régler la facture finale du troisième, le Rio de Janeiro, dont la construction avait commencé en septembre 1911 et qui se retrouve ainsi soldé mais aussi, et peut-être surtout, doté du plus grand nombre de tourelles (7) et de canons (14) jamais monté sur un cuirassé !
(1) de fait, la construction du Fatih Sultan Mehmed, débutée en juin 1914, sera abandonnée dès le début de la guerre
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