"Le point d'ébullition", caricature britannique de 1912 |
... 10 août 1913
On est bel et bien au bord d'une nouvelle Guerre de Crimée,... et même de bien pire encore puisque, par le jeu complexe des alliances, Français, Allemands, Austro-Hongrois,... commencent à leur tour à rouler des mécaniques et à mobiliser troupes et matériels...
Mais cette fois du moins, la Raison l'emporte : sous la pression - une fois de plus - des grandes puissances européennes qui finissent par s’entendre pour réduire le feu qui couve sous la marmite, et qu'elles ont elles-mêmes allumé (!), les Traités de Bucarest (10 août) et Constantinople (29 septembre) mettent un terme officiel à cette Deuxième Guerre balkanique qui menaçait de fort mal tourner.
Mais c'est un terme qui, sans surprise, s'avère particulièrement coûteux pour la Bulgarie, laquelle, pour avoir voulu conserver pour elle seule une plus grosse part du butin ottoman, se retrouve non seulement ruinée par le conflit qu'elle a provoqué, mais aussi pour ainsi dire privée de tout butin, puisque perdant dans l'aventure la plus grande partie de la Macédoine et de la Thrace orientale... restituées à l'Empire ottoman (!), ainsi que la Dobroudja du Sud, conquise par la Roumanie qui, jusque-là, était pourtant sa plus fidèle alliée !
Et c'est aussi un terme qui, sans surprise non plus, ne résout rien et porte même en lui tous les germes d'une guerre future, puisque chacun des protagonistes, à commencer bien sûr par la Bulgarie, rêve tantôt de revanche, tantôt d'une nouvelle victoire à partager - ou non - avec ses ennemis d’hier ou ses alliés de demain…
On est bel et bien au bord d'une nouvelle Guerre de Crimée,... et même de bien pire encore puisque, par le jeu complexe des alliances, Français, Allemands, Austro-Hongrois,... commencent à leur tour à rouler des mécaniques et à mobiliser troupes et matériels...
Mais cette fois du moins, la Raison l'emporte : sous la pression - une fois de plus - des grandes puissances européennes qui finissent par s’entendre pour réduire le feu qui couve sous la marmite, et qu'elles ont elles-mêmes allumé (!), les Traités de Bucarest (10 août) et Constantinople (29 septembre) mettent un terme officiel à cette Deuxième Guerre balkanique qui menaçait de fort mal tourner.
Mais c'est un terme qui, sans surprise, s'avère particulièrement coûteux pour la Bulgarie, laquelle, pour avoir voulu conserver pour elle seule une plus grosse part du butin ottoman, se retrouve non seulement ruinée par le conflit qu'elle a provoqué, mais aussi pour ainsi dire privée de tout butin, puisque perdant dans l'aventure la plus grande partie de la Macédoine et de la Thrace orientale... restituées à l'Empire ottoman (!), ainsi que la Dobroudja du Sud, conquise par la Roumanie qui, jusque-là, était pourtant sa plus fidèle alliée !
Et c'est aussi un terme qui, sans surprise non plus, ne résout rien et porte même en lui tous les germes d'une guerre future, puisque chacun des protagonistes, à commencer bien sûr par la Bulgarie, rêve tantôt de revanche, tantôt d'une nouvelle victoire à partager - ou non - avec ses ennemis d’hier ou ses alliés de demain…
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