Fantassins serbes, lors de la Deuxième Guerre balkanique |
... 16 juin 1913
Si une paix de compromis appelle souvent une nouvelle guerre entre vainqueurs et vaincus, dans les Balkans, cette guerre peut également, et très facilement opposer... les vainqueurs d'hier !
De fait, l'encre du Traité de Londres du 30 mai n'est pas encore sèche que l'on voit les membres de la Ligue balkanique s’entre-déchirer sur le partage du butin !
Il faut dire qu'une fois de plus, les grandes puissances européennes ont pour ainsi dire tout fait pour provoquer un nouveau conflit, en concédant aux quatre membres de la Ligue le droit de conserver les territoires conquis sur les Ottomans,... mais en ne leur imposant aucune frontière ni clé de répartition de ceux-ci !
Et le 16 juin, comme la Bulgarie n'accepte pas de voir la Serbie se tailler la part du lion en Macédoine, la voilà qui se retrouve en guerre avec celle-ci mais aussi, et bientôt, avec la Grèce (qui avait conclu un pacte militaire secret avec la Serbie), la Roumanie (pourtant alliée de la Bulgarie et qui était demeurée neutre lors de la guerre précédente), et finalement - et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler - avec l'Empire ottoman (!) qui, en s'alliant avec ses vainqueurs d'hier, espère ainsi récupérer une partie des territoires perdus quelques semaines plus tôt !
Face à pareille opposition, et avec les armées roumaines rapidement aux portes de Sofia, c'est maintenant la Bulgarie qui, acculée au bord de l'abîme, sollicite l'aide d’une puissance européenne, en l’occurrence la Russie, laquelle, pour impressionner les Ottomans, envoie sa Flotte de la Mer noire devant Constantinople, suscitant la réprobation de la Grande-Bretagne, qui menace d'intervenir à son tour... au profit de l'Empire !
Si une paix de compromis appelle souvent une nouvelle guerre entre vainqueurs et vaincus, dans les Balkans, cette guerre peut également, et très facilement opposer... les vainqueurs d'hier !
De fait, l'encre du Traité de Londres du 30 mai n'est pas encore sèche que l'on voit les membres de la Ligue balkanique s’entre-déchirer sur le partage du butin !
Il faut dire qu'une fois de plus, les grandes puissances européennes ont pour ainsi dire tout fait pour provoquer un nouveau conflit, en concédant aux quatre membres de la Ligue le droit de conserver les territoires conquis sur les Ottomans,... mais en ne leur imposant aucune frontière ni clé de répartition de ceux-ci !
Et le 16 juin, comme la Bulgarie n'accepte pas de voir la Serbie se tailler la part du lion en Macédoine, la voilà qui se retrouve en guerre avec celle-ci mais aussi, et bientôt, avec la Grèce (qui avait conclu un pacte militaire secret avec la Serbie), la Roumanie (pourtant alliée de la Bulgarie et qui était demeurée neutre lors de la guerre précédente), et finalement - et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler - avec l'Empire ottoman (!) qui, en s'alliant avec ses vainqueurs d'hier, espère ainsi récupérer une partie des territoires perdus quelques semaines plus tôt !
Face à pareille opposition, et avec les armées roumaines rapidement aux portes de Sofia, c'est maintenant la Bulgarie qui, acculée au bord de l'abîme, sollicite l'aide d’une puissance européenne, en l’occurrence la Russie, laquelle, pour impressionner les Ottomans, envoie sa Flotte de la Mer noire devant Constantinople, suscitant la réprobation de la Grande-Bretagne, qui menace d'intervenir à son tour... au profit de l'Empire !
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