lundi 24 décembre 2018

5781 - le général et son hydravion

Sunderland évacuant du personnel de la RAF, ici à Kalamata, en avril 1941
... la priorité étant naturellement donnée aux combattants, et aux unités encore constituées, il est prévu de faire embarquer les 4ème et 5ème Brigade néo-zélandaises, mais la place manquant sur les navires, deux bataillons de cette dernière sont dores et déjà condamnés à demeurer sur la plage, ce qui ne serait encore qu'un moindre mal si, dans la journée, ne parvenait d'Alexandrie la nouvelle que la Navy, pour des raisons de sécurité, refuse désormais d'embarquer plus de 250 hommes par destroyer, ce qui condamne donc la 5ème Brigade à passer une journée de plus en Crète.

Hélas, à la nuit tombée, ce ne sont pas quatre, mais seulement deux destroyers qui se présentent dans la baie !

Heureusement, les marins se montrent compréhensifs et acceptent finalement d'embarquer... 700 hommes par bâtiment, dont l'intégralité de la 4ème Brigade.

Reste que sur la plage, trainards et exclus s'efforcent par tous les moyens de monter à bord.

"Certains suppliaient et imploraient", écrira le colonel Kippenberger. "La plupart se contentaient de nous regarder de manière impassible, ce qui nous rendait terriblement honteux de nous-mêmes. Il y avait un cordon de troupes autour de la plage, avec l'ordre de tirer sur quiconque essayerait de passer".

Le même soir, deux hydravions Sunderland amerrissent devant Sfakia

Ils viennent chercher Bernard Freyberg et tout son État-major...

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