Sfakia, en juin 1941, après le rembarquement des troupes britanniques |
... et le temps presse !
Jusqu'ici, le corps expéditionnaire en retraite a en effet bénéficié d'une incroyable erreur du commandement allemand qui, après la chute de La Canée, est demeuré convaincu que le gros des forces britanniques allait forcément continuer à combattre et simplement retraiter vers l'est et l'important contingent stationné à Héraklion, plutôt que s'enfuir vers le sud avec l'intention de rembarquer au complet dans ce ridicule village de Sfakia dont personne n'avait jamais entendu parler.
Conséquence de cette erreur, un seul bataillon de montagne a été lancé vers le sud, ce qui, vu la nature du terrain, n'était pas suffisant pour véritablement enfoncer les arrière-gardes qui protégeaient la retraite.
Mais la prise de Héraklion, qui s'est rendue sans combattre, et la découverte des premières évacuations par Sfakia ont naturellement accentué la pression, et d'autant plus que les renforts de troupes fraîches n'ont cessé d'affluer : même les Italiens - parce que dans cette histoire, il faut bien faire une place à Mussolini - ont commencé à débarquer en Crète, encore que dans un rôle bien plus symbolique que réellement offensif.
Au Caire et à Alexandrie, autant Wavell que Cunningham sont conscients du fait que les opérations d'évacuation - qui rappelons-le ne peuvent s'effectuer que de nuit - ne peuvent s'éterniser, et qu'il y a des limites aux pertes que la Navy, aussi héroïque et bienveillante soit-elle, est en mesure de supporter...
Jusqu'ici, le corps expéditionnaire en retraite a en effet bénéficié d'une incroyable erreur du commandement allemand qui, après la chute de La Canée, est demeuré convaincu que le gros des forces britanniques allait forcément continuer à combattre et simplement retraiter vers l'est et l'important contingent stationné à Héraklion, plutôt que s'enfuir vers le sud avec l'intention de rembarquer au complet dans ce ridicule village de Sfakia dont personne n'avait jamais entendu parler.
Conséquence de cette erreur, un seul bataillon de montagne a été lancé vers le sud, ce qui, vu la nature du terrain, n'était pas suffisant pour véritablement enfoncer les arrière-gardes qui protégeaient la retraite.
Mais la prise de Héraklion, qui s'est rendue sans combattre, et la découverte des premières évacuations par Sfakia ont naturellement accentué la pression, et d'autant plus que les renforts de troupes fraîches n'ont cessé d'affluer : même les Italiens - parce que dans cette histoire, il faut bien faire une place à Mussolini - ont commencé à débarquer en Crète, encore que dans un rôle bien plus symbolique que réellement offensif.
Au Caire et à Alexandrie, autant Wavell que Cunningham sont conscients du fait que les opérations d'évacuation - qui rappelons-le ne peuvent s'effectuer que de nuit - ne peuvent s'éterniser, et qu'il y a des limites aux pertes que la Navy, aussi héroïque et bienveillante soit-elle, est en mesure de supporter...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire