Sfakia, en juin 1941, après l'arrivée des troupes allemandes |
Ceci dit, et en pratique, comment procéder ?
La solution la plus logique, et la plus évidente, serait de continuer à retraiter vers l'est, d'abord vers Rethymnon, puis ensuite vers Heraklion, soit deux villes, mais surtout deux ports, qui, malgré tous les efforts des paras allemands depuis le 20 mai, sont demeurés aux mains des Alliés, et dont les infrastructures se prêtent le mieux - ou devrait-on dire le moins mal - à un tel exercice.
C'est la solution que préconise Wavell, et c'est aussi, ironiquement, celle qu'imaginent les Allemands (!),... sauf qu'une évacuation par ces deux ports du nord de la Crète - qui ne pourrait de toute manière s’opérer que de nuit - placerait inévitablement les navires à proximité immédiate des terrains allemands de Grèce continentale, ce qui, comme nous l’avons vu, les exposerait à des pertes importantes.
Pour éviter ce risque, Freyberg propose plutôt de fuir plein sud jusque Sfakia,... c-à-d à travers les Montagnes blanches !
Un pari insensé.
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