Soldats allemands en Crète : une victoire de plus... |
... La Canée, 27 mai 1941
Au début de l'attaque allemande, Bernard Freyberg disposait, rappelons-le, d'une importante force de réserve prête à courir sus à l'ennemi,... mais maintenue durant plusieurs jours dans une bien inutile garde devant la mer.
Et l'ironie veut qu'au matin du 27 mai, il ne reste quasiment plus que ces hommes pour encore barrer la route de La Canée aux Allemands.
Au début de l'attaque allemande, Bernard Freyberg disposait, rappelons-le, d'une importante force de réserve prête à courir sus à l'ennemi,... mais maintenue durant plusieurs jours dans une bien inutile garde devant la mer.
Et l'ironie veut qu'au matin du 27 mai, il ne reste quasiment plus que ces hommes pour encore barrer la route de La Canée aux Allemands.
Mais le problème, c'est que dans la désintégration générale, plus personne ne sait qui commande encore, ou est supposé commander ces hommes sur le terrain !
Conséquence inévitable, l'attaque allemande, lancée à 08h30, provoque presque immédiatement la rupture de cet ultime barrage, et si les hommes continuent malgré tout de se battre ici et là, c'est uniquement par petits groupes, de manière de plus en plus désordonnée, et pourrait-on dire "Pour l'Honneur de la Grande-Bretagne et du Drapeau"
"La plus grande tragédie de la force de réserve", écrira Anthony Beevor, "fut peut-être de se voir préservée jusqu'à cette heure futile plutôt que lancée dans une contre-attaque cinq jours plus tôt"
Mais l'Histoire des batailles est faite d'actions et non de regrets : dans l'après-midi, c'est donc la swastika qui se voit hissée au sommet du minaret de la vieille mosquée turque de La Canée.
Conséquence inévitable, l'attaque allemande, lancée à 08h30, provoque presque immédiatement la rupture de cet ultime barrage, et si les hommes continuent malgré tout de se battre ici et là, c'est uniquement par petits groupes, de manière de plus en plus désordonnée, et pourrait-on dire "Pour l'Honneur de la Grande-Bretagne et du Drapeau"
"La plus grande tragédie de la force de réserve", écrira Anthony Beevor, "fut peut-être de se voir préservée jusqu'à cette heure futile plutôt que lancée dans une contre-attaque cinq jours plus tôt"
Mais l'Histoire des batailles est faite d'actions et non de regrets : dans l'après-midi, c'est donc la swastika qui se voit hissée au sommet du minaret de la vieille mosquée turque de La Canée.
Un mois plus tôt, jour pour jour, elle avait déjà été hissée au sommet de l'Acropole...
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