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| Paras allemands en Crète, sur un camion britannique capturé |
... La Canée, 24 mai 1941
Dans l'après-midi du 24 mai, les Allemands, qui savent que la victoire est à présent à leur portée, entreprennent de bombarder systématiquement la ville de La Canée, comme ils l'ont déjà fait à Guernica, Varsovie ou encore Belgrade, et comme ils le feront bientôt dans d'innombrables villes d'URSS.
Militairement parlant, l'objectif est de bloquer, sous un invraisemblable amoncellement de débris, toutes les routes qui entrent ou sortent de la ville, et de rendre ainsi impossible la circulation du moindre véhicule.
Psychologiquement parlant, il s'agit en revanche de terroriser l'adversaire, civil ou militaire, et de le convaincre que toute résistance est désormais futile et ne pourra se traduire que par des destructions pires encore.
Et de fait, la méthode semble efficace : aussitôt après le départ des bombardiers, bon nombre d’habitants de la ville, hébétés, entreprennent de ramasser leurs maigres affaires pour aller se réfugier dans les villages alentours.
Quant aux Britanniques, et à Freyberg, il ne leur reste plus à eux aussi qu’à abandonner leurs cantonnements et postes de commandement pour s’en aller chercher ailleurs un nouvel, mais cette fois fort temporaire, abri…
Dans l'après-midi du 24 mai, les Allemands, qui savent que la victoire est à présent à leur portée, entreprennent de bombarder systématiquement la ville de La Canée, comme ils l'ont déjà fait à Guernica, Varsovie ou encore Belgrade, et comme ils le feront bientôt dans d'innombrables villes d'URSS.
Militairement parlant, l'objectif est de bloquer, sous un invraisemblable amoncellement de débris, toutes les routes qui entrent ou sortent de la ville, et de rendre ainsi impossible la circulation du moindre véhicule.
Psychologiquement parlant, il s'agit en revanche de terroriser l'adversaire, civil ou militaire, et de le convaincre que toute résistance est désormais futile et ne pourra se traduire que par des destructions pires encore.
Et de fait, la méthode semble efficace : aussitôt après le départ des bombardiers, bon nombre d’habitants de la ville, hébétés, entreprennent de ramasser leurs maigres affaires pour aller se réfugier dans les villages alentours.
Quant aux Britanniques, et à Freyberg, il ne leur reste plus à eux aussi qu’à abandonner leurs cantonnements et postes de commandement pour s’en aller chercher ailleurs un nouvel, mais cette fois fort temporaire, abri…
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