Le croiseur Carlisle, en 1942 |
... en apprenant la décision de son subordonné, Cunningham fulmine
Pour lui, c'est une occasion ratée, mais aussi un geste mal avisé : la meilleure manière pour King de soustraire ses bâtiments aux attaques aériennes dont ils faisaient l'objet aurait au contraire consisté... à les envoyer au beau milieu de la flottille de caïques, où les aviateurs allemands, par crainte de toucher leurs propres compatriotes, auraient hésité à les bombarder !
Qui a tort ? Qui a raison ? Impossible de juger, mais on ne peut que constater, une fois encore, à quel point la pugnacité de Cunningham contraste avec l'indolence de Wavell et, a fortiori, avec celle de Freyberg, et aussi remarquer que la retraite prématurée des bâtiments de King est loin de leur épargner les bombes qui, en plus de causer d'importants dégâts au vieux croiseur Carlisle, endommagent à nouveau le Naïad, dont la vitesse tombe à 16 noeuds
A vrai dire, l'affaire pourrait tourner plus mal encore pour les Britanniques s'ils ne finissaient par rencontrer, vers midi, les navires de la force principale, c-à-d les vieux cuirassés Valiant et Warspite qui, en compagnie de leur escorte, se sont spontanément portés à leur rencontre
Un geste courageux, certes, mais également fort mal avisé puisque, avec leur massive silhouette, leur faible vitesse et leur piètre maniabilité, ces deux cuirassés sont à la fois plus tentants pour les pilotes allemands, mais aussi plus faciles à atteindre...
Et ce qui devait arriver arrive : à 13h32, trois chasseurs-bombardiers Me-109 parviennent à franchir l'écran de la défense anti-aérienne et à lancer leur bombe perforante de 250 kilos sur le Warspite.
Lancée à pleine vitesse, la Grand Old Lady réussit néanmoins à éviter deux d'entre-elles mais ne peut échapper à la troisième, qui frappe par bâbord, pénètre le pont et explose au beau milieu de la dernière casemate de 152mm, tuant instantanément une quarantaine de marins et provoquant un énorme incendie...
Pour lui, c'est une occasion ratée, mais aussi un geste mal avisé : la meilleure manière pour King de soustraire ses bâtiments aux attaques aériennes dont ils faisaient l'objet aurait au contraire consisté... à les envoyer au beau milieu de la flottille de caïques, où les aviateurs allemands, par crainte de toucher leurs propres compatriotes, auraient hésité à les bombarder !
Qui a tort ? Qui a raison ? Impossible de juger, mais on ne peut que constater, une fois encore, à quel point la pugnacité de Cunningham contraste avec l'indolence de Wavell et, a fortiori, avec celle de Freyberg, et aussi remarquer que la retraite prématurée des bâtiments de King est loin de leur épargner les bombes qui, en plus de causer d'importants dégâts au vieux croiseur Carlisle, endommagent à nouveau le Naïad, dont la vitesse tombe à 16 noeuds
A vrai dire, l'affaire pourrait tourner plus mal encore pour les Britanniques s'ils ne finissaient par rencontrer, vers midi, les navires de la force principale, c-à-d les vieux cuirassés Valiant et Warspite qui, en compagnie de leur escorte, se sont spontanément portés à leur rencontre
Un geste courageux, certes, mais également fort mal avisé puisque, avec leur massive silhouette, leur faible vitesse et leur piètre maniabilité, ces deux cuirassés sont à la fois plus tentants pour les pilotes allemands, mais aussi plus faciles à atteindre...
Et ce qui devait arriver arrive : à 13h32, trois chasseurs-bombardiers Me-109 parviennent à franchir l'écran de la défense anti-aérienne et à lancer leur bombe perforante de 250 kilos sur le Warspite.
Lancée à pleine vitesse, la Grand Old Lady réussit néanmoins à éviter deux d'entre-elles mais ne peut échapper à la troisième, qui frappe par bâbord, pénètre le pont et explose au beau milieu de la dernière casemate de 152mm, tuant instantanément une quarantaine de marins et provoquant un énorme incendie...
1 commentaire:
Merci pour ces pages !
Ne serait-ce pas des ME-110 (comme votre post suivant) plutôt que le chasseur ME-109 ?
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