Formation de Stuka en route vers la Crète |
… Maleme, 22 mai 1941, 03h30
L’attaque sur Maleme, c'est Too Few, Too Late, soit l'exemple-type de l'opération dont tout le monde s'accorde ensuite à dire qu'elle aurait dû être menée bien plus tôt (dans ce cas-ci, la nuit précédente), et avec davantage de moyens (en l'occurrence les bataillons d'Infanterie inutilement tenus en réserve en prévision d'un improbable débarquement)
Car, premier problème, en raison de la totale supériorité aérienne allemande, l’attaque ne peut être menée que de nuit, avec tous les aléas que cela implique, et doit impérativement se conclure avant l’aube, c-à-d avant l’arrivée des premiers Stuka venus de Grèce.
Et la gageure est d’autant plus difficile que l’ennemi ne se compose pas de fantassins ordinaires, mais bien de "super-soldats" Fallschirmtruppen ainsi que de troupes de montagne fraîches et aguerries.
Pour ne rien arranger, la nature du terrain, la quasi-absence de routes, les bombardements opérés toute la journée par la Luftwaffe, mais aussi, et une fois de plus, la décision de Freyberg de conserver ses meilleures unités autour de La Canée en prévision du débarquement, font que la dite attaque, initialement prévue pour 01h00, ne peut finalement débuter que deux heures et demie plus tard, ce qui laisse donc, au maximum,… quatre heures avant le retour de la clarté et des avions allemands !
Toutes les conditions sont donc réunies pour un formidable, et sanglant échec, et c’est précisément ce qui se produit : en fin de matinée, les forces engagées dans cette pitoyable aventure n’ont d’autre choix que de se replier du mieux qu’elles peuvent sur leurs positions de départ, sans avoir réussi à ralentir d’une seule minute le ballet des Junkers 52 plus que jamais occupés à déverser matériels et troupes de renfort en sol crétois…
L’attaque sur Maleme, c'est Too Few, Too Late, soit l'exemple-type de l'opération dont tout le monde s'accorde ensuite à dire qu'elle aurait dû être menée bien plus tôt (dans ce cas-ci, la nuit précédente), et avec davantage de moyens (en l'occurrence les bataillons d'Infanterie inutilement tenus en réserve en prévision d'un improbable débarquement)
Car, premier problème, en raison de la totale supériorité aérienne allemande, l’attaque ne peut être menée que de nuit, avec tous les aléas que cela implique, et doit impérativement se conclure avant l’aube, c-à-d avant l’arrivée des premiers Stuka venus de Grèce.
Et la gageure est d’autant plus difficile que l’ennemi ne se compose pas de fantassins ordinaires, mais bien de "super-soldats" Fallschirmtruppen ainsi que de troupes de montagne fraîches et aguerries.
Pour ne rien arranger, la nature du terrain, la quasi-absence de routes, les bombardements opérés toute la journée par la Luftwaffe, mais aussi, et une fois de plus, la décision de Freyberg de conserver ses meilleures unités autour de La Canée en prévision du débarquement, font que la dite attaque, initialement prévue pour 01h00, ne peut finalement débuter que deux heures et demie plus tard, ce qui laisse donc, au maximum,… quatre heures avant le retour de la clarté et des avions allemands !
Toutes les conditions sont donc réunies pour un formidable, et sanglant échec, et c’est précisément ce qui se produit : en fin de matinée, les forces engagées dans cette pitoyable aventure n’ont d’autre choix que de se replier du mieux qu’elles peuvent sur leurs positions de départ, sans avoir réussi à ralentir d’une seule minute le ballet des Junkers 52 plus que jamais occupés à déverser matériels et troupes de renfort en sol crétois…
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