Kettenkrad et canon de campagne allemand en Crète, mai 1941 |
… Maleme, 21 mai 1941, 17h00
Dans une bataille, la victoire - ou la défaite - tient souvent à peu de choses : si Freyberg avait disposé des moyens de communication lui permettant d’avoir une vue correcte de la situation qui prévalait à Maleme, s’il y avait aussitôt envoyé ses bataillons de réserve plutôt que de les tenir stupidement au repos et l’arme au pied en prévision d’une bien improbable attaque venue de la mer, s’il avait fait miner la piste d’atterrissage, si ses subordonnés, sur le terrain, avaient fait preuve de davantage d’initiative, ou n’avaient pas prématurément, sur la Colline 107, battu en retraite par crainte de se retrouver débordé par un ennemi largement imaginaire et lui-même à bout de souffle, la Bataille de Crète aurait peut-être été une grande victoire pour la Grande-Bretagne plutôt qu’un énième succès pour le Troisième Reich.
Mais la possibilité désormais offerte aux Allemands de déposer en Crète, par avion, des soldats et une artillerie de campagne qu’il leur aurait été matériellement impossible de parachuter vient de faire définitivement basculer le destin en faveur de ces derniers.
L’affaire, pourtant, ne se fait pas sans heurts : un nouveau parachutage, effectué en milieu d’après-midi à l’est du terrain se solde en effet par un nouveau massacre, lors duquel les Maoris du 28ème Bataillon éventrent les paras à la baïonnette sitôt leur arrivée au sol.
Mais à 17h00, les approches du terrain sont néanmoins suffisamment dégagées pour permettre l’atterrissage des premiers Junkers-52 qui, moteurs toujours en marche, s’empressent de déposer troupes et matériels avant de redécoller aussitôt pour la Grèce et un nouveau chargement...
Dans une bataille, la victoire - ou la défaite - tient souvent à peu de choses : si Freyberg avait disposé des moyens de communication lui permettant d’avoir une vue correcte de la situation qui prévalait à Maleme, s’il y avait aussitôt envoyé ses bataillons de réserve plutôt que de les tenir stupidement au repos et l’arme au pied en prévision d’une bien improbable attaque venue de la mer, s’il avait fait miner la piste d’atterrissage, si ses subordonnés, sur le terrain, avaient fait preuve de davantage d’initiative, ou n’avaient pas prématurément, sur la Colline 107, battu en retraite par crainte de se retrouver débordé par un ennemi largement imaginaire et lui-même à bout de souffle, la Bataille de Crète aurait peut-être été une grande victoire pour la Grande-Bretagne plutôt qu’un énième succès pour le Troisième Reich.
Mais la possibilité désormais offerte aux Allemands de déposer en Crète, par avion, des soldats et une artillerie de campagne qu’il leur aurait été matériellement impossible de parachuter vient de faire définitivement basculer le destin en faveur de ces derniers.
L’affaire, pourtant, ne se fait pas sans heurts : un nouveau parachutage, effectué en milieu d’après-midi à l’est du terrain se solde en effet par un nouveau massacre, lors duquel les Maoris du 28ème Bataillon éventrent les paras à la baïonnette sitôt leur arrivée au sol.
Mais à 17h00, les approches du terrain sont néanmoins suffisamment dégagées pour permettre l’atterrissage des premiers Junkers-52 qui, moteurs toujours en marche, s’empressent de déposer troupes et matériels avant de redécoller aussitôt pour la Grèce et un nouveau chargement...
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