Junkers 52 posés - ou plutôt crashés - à Maleme |
… lentement, mais inexorablement, Student est donc en train de gagner son pari : chaque Junkers qui se pose à Maleme pour débarquer des renforts de troupes et de matériel le rapproche en effet de la victoire en Crète,... et d’autant plus que Freyberg, de son côté, ne donne toujours aucun signe de vouloir lancer une quelconque contre-offensive en direction de l’aérodrome !
Mais si le commandement britannique continue de briller par son absence, leurs hommes, sur le terrain, luttent toujours du mieux qu’ils peuvent, la palme revenant pour l’heure aux artilleurs de la 5ème Brigade et à leurs neuf pièces de 75mm.
Saisis au Italiens, ces canons, nous l’avons vu, sont dépourvus de viseur (!), ce qui contraint dès lors leurs servants à tirer " au pifomètre" dans la direction supposée de la piste.
La méthode, on s'en doute, est tout sauf idéale, mais avec tous ces appareils qui ne cessent d’atterrir et de décoller, on finit toujours, à un moment ou un autre, par toucher quelque chose, et à transformer ainsi un Junkers en un amas de ferrailles de plus !
Les pilotes de la Luftwaffe, il est vrai, n’aident pas non plus leur cause : pressés - et on les comprend ! - de repartir au plus vite vers des rivages plus hospitaliers, ils emboutissent parfois leur appareil sur le fuselage d’un autre, ou alors sur une des innombrables carcasses, britanniques ou allemandes, accumulées sur le terrain, et que des soldats s’efforcent tant bien que mal de tirer à l’écart au moyen de véhicules capturés.
Et il faut aussi composer avec les cratères d’obus, que des prisonniers britanniques sont chargés de combler au fur et à mesure, sous peine d’être aussitôt abattus par leurs gardiens, mais qui se creusent plus vite qu’on ne parvient à les boucher…
Mais si le commandement britannique continue de briller par son absence, leurs hommes, sur le terrain, luttent toujours du mieux qu’ils peuvent, la palme revenant pour l’heure aux artilleurs de la 5ème Brigade et à leurs neuf pièces de 75mm.
Saisis au Italiens, ces canons, nous l’avons vu, sont dépourvus de viseur (!), ce qui contraint dès lors leurs servants à tirer " au pifomètre" dans la direction supposée de la piste.
La méthode, on s'en doute, est tout sauf idéale, mais avec tous ces appareils qui ne cessent d’atterrir et de décoller, on finit toujours, à un moment ou un autre, par toucher quelque chose, et à transformer ainsi un Junkers en un amas de ferrailles de plus !
Les pilotes de la Luftwaffe, il est vrai, n’aident pas non plus leur cause : pressés - et on les comprend ! - de repartir au plus vite vers des rivages plus hospitaliers, ils emboutissent parfois leur appareil sur le fuselage d’un autre, ou alors sur une des innombrables carcasses, britanniques ou allemandes, accumulées sur le terrain, et que des soldats s’efforcent tant bien que mal de tirer à l’écart au moyen de véhicules capturés.
Et il faut aussi composer avec les cratères d’obus, que des prisonniers britanniques sont chargés de combler au fur et à mesure, sous peine d’être aussitôt abattus par leurs gardiens, mais qui se creusent plus vite qu’on ne parvient à les boucher…
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