Carcasse d'un Brewster Buffalo, survolée par un Junkers 52, Maleme, mai 1941 |
… 21 mai 1941
A l’Hôtel Grande-Bretagne, Student, après avoir étudié toute la nuit les différents rapports qui lui sont parvenus de Crète, a quant à lui décidé de bouleverser ses plans et de tout miser désormais sur Maleme, le seul aérodrome qui paraisse encore prenable dans les circonstances, et surtout le seul en mesure d’accueillir à très bref délai la 5ème Division de Montagne, sans laquelle les paras piégés sur l’île et à court de munitions sont immanquablement condamnés à la reddition à plus ou moins brève échéance.
Mais si le General der Fallschirmtruppen se préoccupe naturellement du sort de ses hommes, il se préoccupe aussi, et peut-être surtout, de ses propres supérieurs, et du Führer, qui, à moins de recevoir dans les toutes prochaines heures des nouvelles enfin encourageantes, ne manqueront pas de jeter l’éponge sur cette Opération Merkur dans laquelle, comme nous l’avons vu, ils ne se sont engagés qu’avec la plus extrême réticence, pour ne pas dire contre leur gré !
Encore faudrait-il néanmoins que cet aérodrome en principe prenable se révèle… praticable, c-à-d utilisable par les trimoteurs Junkers. Et comme il n’existe en vérité qu’un seul moyen de s’en assurer, Student de prier aussitôt un de ses aviateurs, le Capitaine Kleye, de tenter l’expérience, au moyen d’un rapide touch-and-go que l’intéressé réussit avec brio, à l’aube du 21 mai.
Ce succès, mais aussi celui - beaucoup moins connu - de deux autres aviateurs qui, au même moment, pour venir en aide à leurs camarades parachutistes, ont "emprunté", de leur propre initiative (!), un Junkers bourré de munitions, et sont parvenus à le poser sur la plage à l’ouest de la Tavronitis avant d’en redécoller sans casse et avec un chargement de blessés (!) achève de convaincre Student de jouer son va-tout sur Maleme, scellant ainsi le sort de toute la Bataille de Crète…
A l’Hôtel Grande-Bretagne, Student, après avoir étudié toute la nuit les différents rapports qui lui sont parvenus de Crète, a quant à lui décidé de bouleverser ses plans et de tout miser désormais sur Maleme, le seul aérodrome qui paraisse encore prenable dans les circonstances, et surtout le seul en mesure d’accueillir à très bref délai la 5ème Division de Montagne, sans laquelle les paras piégés sur l’île et à court de munitions sont immanquablement condamnés à la reddition à plus ou moins brève échéance.
Mais si le General der Fallschirmtruppen se préoccupe naturellement du sort de ses hommes, il se préoccupe aussi, et peut-être surtout, de ses propres supérieurs, et du Führer, qui, à moins de recevoir dans les toutes prochaines heures des nouvelles enfin encourageantes, ne manqueront pas de jeter l’éponge sur cette Opération Merkur dans laquelle, comme nous l’avons vu, ils ne se sont engagés qu’avec la plus extrême réticence, pour ne pas dire contre leur gré !
Encore faudrait-il néanmoins que cet aérodrome en principe prenable se révèle… praticable, c-à-d utilisable par les trimoteurs Junkers. Et comme il n’existe en vérité qu’un seul moyen de s’en assurer, Student de prier aussitôt un de ses aviateurs, le Capitaine Kleye, de tenter l’expérience, au moyen d’un rapide touch-and-go que l’intéressé réussit avec brio, à l’aube du 21 mai.
Ce succès, mais aussi celui - beaucoup moins connu - de deux autres aviateurs qui, au même moment, pour venir en aide à leurs camarades parachutistes, ont "emprunté", de leur propre initiative (!), un Junkers bourré de munitions, et sont parvenus à le poser sur la plage à l’ouest de la Tavronitis avant d’en redécoller sans casse et avec un chargement de blessés (!) achève de convaincre Student de jouer son va-tout sur Maleme, scellant ainsi le sort de toute la Bataille de Crète…
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