Un Matilda, abandonné en Crète |
… quelle que soit l’habileté ou l’ardeur guerrière des soldats qui défendent l’aérodrome, les paras allemands, bien que décimés, sont donc en mesure de s’infiltrer progressivement dans le périmètre défensif de Maleme.
En fin d’après-midi, la situation est même devenue si préoccupante que le colonel Leslie Andrew, qui commande le 22ème Bataillon néo-zélandais et qui, depuis des heures, et par tous les moyens possibles et imaginables, s’efforce, mais toujours en vain, d’obtenir des renforts, décide de jouer son dernier atout : deux tanks Matilda soigneusement tenus en réserve et dissimulés près de l’aérodrome.
Mais alors que les deux mastodontes de 30 tonnes viennent à peine de s’ébranler, ne voilà-il pas que le char de queue se voit contraint de faire demi-tour après que son équipage se soit rendu compte qu’il n’a pas emporté les bonnes munitions et que, de toute manière, la tourelle refuse obstinément de fonctionner !
Et quelques minutes plus tard, après s’être aventuré seul sur la Tavronitis, c'est le conducteur du char de tête, dont la tourelle ne fonctionne pas davantage (!), qui éventre son engin sur un énorme rocher dont il lui est impossible de s’extraire, ce qui contraint l’équipage à abandonner le tank sur place et à fuir à pieds, là encore sans avoir tiré un seul obus !
Quand rien ne va…
En fin d’après-midi, la situation est même devenue si préoccupante que le colonel Leslie Andrew, qui commande le 22ème Bataillon néo-zélandais et qui, depuis des heures, et par tous les moyens possibles et imaginables, s’efforce, mais toujours en vain, d’obtenir des renforts, décide de jouer son dernier atout : deux tanks Matilda soigneusement tenus en réserve et dissimulés près de l’aérodrome.
Mais alors que les deux mastodontes de 30 tonnes viennent à peine de s’ébranler, ne voilà-il pas que le char de queue se voit contraint de faire demi-tour après que son équipage se soit rendu compte qu’il n’a pas emporté les bonnes munitions et que, de toute manière, la tourelle refuse obstinément de fonctionner !
Et quelques minutes plus tard, après s’être aventuré seul sur la Tavronitis, c'est le conducteur du char de tête, dont la tourelle ne fonctionne pas davantage (!), qui éventre son engin sur un énorme rocher dont il lui est impossible de s’extraire, ce qui contraint l’équipage à abandonner le tank sur place et à fuir à pieds, là encore sans avoir tiré un seul obus !
Quand rien ne va…
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