La Colline 107 : à gauche, la Tavronitis, en face l’aérodrome de Maleme |
… à Heraklion, les quatre bataillons allemands qui sautent sur la ville et l’aérodrome sont quant à eux décimés par l’artillerie antiaérienne, qui envoie une quinzaine de Junkers 52 au tapis et tue plus de 200 paras.
Même motif et même punition à Rethymnon, où le 2ème régiment parachutiste du colonel Sturm qui, faute d'avions en suffisance, n'a pu décoller qu'en début d'après-midi, est impitoyablement mitraillé par les Australiens, qui descendent une demi-douzaine de Junkers 52 en seulement quelques minutes.
Et quand ils parviennent malgré tout à atterrir sains et sauf, les Fallschirmtruppen sont aussitôt pris à partie par des Néo-zélandais, des Australiens, mais aussi par des soldats grecs ou de simples civils crétois !
Leur situation serait même dramatique si leurs adversaires ne manquaient pour leur part d'artillerie ainsi que du moyen d'acheminer rapidement celle-ci, ainsi que des renforts de troupes, vers les positions les plus exposées.
Mais le vrai problème de ces derniers, c’est surtout leur manque de coordination et, il faut bien le dire d'initiative, en particulier au niveau du commandement : à Maleme, l'essentiel de l'artillerie est ainsi concentré sur la "Colline 107", qui surplombe, et donc commande, le village et l'aérodrome, objectif vital pour les paras allemands qui tentent de se rassembler à l'ouest, dans le lit asséché et autour du pont de la rivière Tavronitis.
De la Colline 107, les canons seraient parfaitement en mesure de tailler les dits paras en pièce... n'était le fait que, dépourvus de viseur, les 75mm saisis aux italiens en Égypte ne peuvent guère tirer que vers les plages, et que les deux excellentes pièces de 105mm demeurent quant à elles obstinément pointées vers la mer,… puisque leur commandant, soucieux de suivre à la lettre les instructions reçues de Freyberg, refuse de les déplacer d'un millimètre au profit des fantassins néo-zélandais occupés à en découdre sur la Tavronitis !
Même motif et même punition à Rethymnon, où le 2ème régiment parachutiste du colonel Sturm qui, faute d'avions en suffisance, n'a pu décoller qu'en début d'après-midi, est impitoyablement mitraillé par les Australiens, qui descendent une demi-douzaine de Junkers 52 en seulement quelques minutes.
Et quand ils parviennent malgré tout à atterrir sains et sauf, les Fallschirmtruppen sont aussitôt pris à partie par des Néo-zélandais, des Australiens, mais aussi par des soldats grecs ou de simples civils crétois !
Leur situation serait même dramatique si leurs adversaires ne manquaient pour leur part d'artillerie ainsi que du moyen d'acheminer rapidement celle-ci, ainsi que des renforts de troupes, vers les positions les plus exposées.
Mais le vrai problème de ces derniers, c’est surtout leur manque de coordination et, il faut bien le dire d'initiative, en particulier au niveau du commandement : à Maleme, l'essentiel de l'artillerie est ainsi concentré sur la "Colline 107", qui surplombe, et donc commande, le village et l'aérodrome, objectif vital pour les paras allemands qui tentent de se rassembler à l'ouest, dans le lit asséché et autour du pont de la rivière Tavronitis.
De la Colline 107, les canons seraient parfaitement en mesure de tailler les dits paras en pièce... n'était le fait que, dépourvus de viseur, les 75mm saisis aux italiens en Égypte ne peuvent guère tirer que vers les plages, et que les deux excellentes pièces de 105mm demeurent quant à elles obstinément pointées vers la mer,… puisque leur commandant, soucieux de suivre à la lettre les instructions reçues de Freyberg, refuse de les déplacer d'un millimètre au profit des fantassins néo-zélandais occupés à en découdre sur la Tavronitis !
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