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| Soldat allemand, abattu et laissé sur place |
… car si les équipages des planeurs peuvent malgré tout trouver, dans le lit de la Tavronitis, maints endroits où s’abriter de la mitraille, il en va tout autrement des parachutistes qui ont sauté à l’ouest du terrain de Maleme,… en plein sur les positions néo-zélandaises !
"Un groupe tomba sur le quartier général du bataillon. Le colonel Leckie en tua cinq et son adjudant, assis sur la caisse qui lui servait de bureau en descendit deux sans même se lever.
Partout on entendait des cris d’exultation "J’ai eu ce salopard !", mais nulle part avec autant de conviction que parmi les anciens pensionnaires du camp disciplinaire de Modhion. Les soldats condamnés, qui s’étaient vu remettre un fusil et la promesse d’un pardon s’ils se battaient bien, s’étaient lancés à la chasse des parachutistes éparpillés sur leur zone. Soixante prisonniers tuèrent cent et dix paras en moins d’une heure.
Les Allemands qui avaient survécu aux tirs durant la descente étaient totalement désorientés par cette résistance inattendue. Certains s’écrasaient sur les toits, d’autres sur les branches des oliviers. Ils y étaient abattus avant d’avoir eu le temps de dégrafer leur harnais. Leurs cadavres, restés suspendus, se balançaient doucement, rappelant les macabres gibets d’autrefois.
Même ceux qui s’étaient posés inaperçus et sains et saufs dans un vignoble ou un champ d’orge ne pouvaient répliquer efficacement avant d’avoir retrouvé leurs armes. Et si un container était tombé en terrain découvert, le récupérer était comme une variante mortelle de Un, deux, trois, soleil.
Scherber, son adjudant, et trois commandants de compagnie sur quatre furent tués ainsi que près de 400 hommes" (1)
(1) Beevor, op cit
"Un groupe tomba sur le quartier général du bataillon. Le colonel Leckie en tua cinq et son adjudant, assis sur la caisse qui lui servait de bureau en descendit deux sans même se lever.
Partout on entendait des cris d’exultation "J’ai eu ce salopard !", mais nulle part avec autant de conviction que parmi les anciens pensionnaires du camp disciplinaire de Modhion. Les soldats condamnés, qui s’étaient vu remettre un fusil et la promesse d’un pardon s’ils se battaient bien, s’étaient lancés à la chasse des parachutistes éparpillés sur leur zone. Soixante prisonniers tuèrent cent et dix paras en moins d’une heure.
Les Allemands qui avaient survécu aux tirs durant la descente étaient totalement désorientés par cette résistance inattendue. Certains s’écrasaient sur les toits, d’autres sur les branches des oliviers. Ils y étaient abattus avant d’avoir eu le temps de dégrafer leur harnais. Leurs cadavres, restés suspendus, se balançaient doucement, rappelant les macabres gibets d’autrefois.
Même ceux qui s’étaient posés inaperçus et sains et saufs dans un vignoble ou un champ d’orge ne pouvaient répliquer efficacement avant d’avoir retrouvé leurs armes. Et si un container était tombé en terrain découvert, le récupérer était comme une variante mortelle de Un, deux, trois, soleil.
Scherber, son adjudant, et trois commandants de compagnie sur quatre furent tués ainsi que près de 400 hommes" (1)
(1) Beevor, op cit
1 commentaire:
A noter que "adjudant" désigne la fonction d'Aide de Camp et non pas le grade.
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