La carcasse du DFS-230, crashé le 20 mai sur le pont de la rivière Tavronitis |
… entre des fantassins néo-zélandais ou australiens sous-équipés, des "rampants" de la Royal Air Force ou de la Fleet Air Arm pas du tout motivés et totalement inexpérimentés,…. et des "super-soldats" Fallschirmtruppen sûrs de leur supériorité physique et mentale, la lutte s’annonce a priori inégale.
Mais nous ne sommes plus au printemps de 1940, lorsque les fantassins belges d’Ében-Émael se contentaient de contempler, médusés, les planeurs d’assaut allemands occupés à se poser tranquillement sur le toit de leur fort d’autant plus accessible et mal protégé qu’il leur servait jusque-là… de terrain de football !
De fait, la plupart des quelque quarante DFS-230 s’écrasent bien plus qu’ils ne se posent sur le lit asséché et ô combien caillouteux de la rivière Tavronitis, un autre se fracasse sur le tablier du pont, d’autres encore, criblés de balles, ne sont déjà plus que des cercueils ensanglantés, qui s’éventrent ici et là, éjectant leurs occupants dans toutes les directions.
Et ceux qui tentent de se poser sur la Péninsule d’Akrotiri ne sont pas plus heureux, descendus en flammes, désintégrés en plein vol, ou alors simplement pris d’assaut par les défenseurs de l’île sitôt rendus au sol.
Mais nous ne sommes plus au printemps de 1940, lorsque les fantassins belges d’Ében-Émael se contentaient de contempler, médusés, les planeurs d’assaut allemands occupés à se poser tranquillement sur le toit de leur fort d’autant plus accessible et mal protégé qu’il leur servait jusque-là… de terrain de football !
De fait, la plupart des quelque quarante DFS-230 s’écrasent bien plus qu’ils ne se posent sur le lit asséché et ô combien caillouteux de la rivière Tavronitis, un autre se fracasse sur le tablier du pont, d’autres encore, criblés de balles, ne sont déjà plus que des cercueils ensanglantés, qui s’éventrent ici et là, éjectant leurs occupants dans toutes les directions.
Et ceux qui tentent de se poser sur la Péninsule d’Akrotiri ne sont pas plus heureux, descendus en flammes, désintégrés en plein vol, ou alors simplement pris d’assaut par les défenseurs de l’île sitôt rendus au sol.
Après seulement quelques minutes, les survivants allemands qui réussissent à s'extraire sains et saufs de leurs planeurs doivent déjà se rendre à l'évidence : la conquête de la Crète sera bien plus difficile et plus meurtrière que prévu...
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