Touché en plein, un Ju-52 s'abat en flammes au-dessus se la Crète |
A 07h30, soit à peu près à l’heure habituelle, le dernier Stuka reprend néanmoins le cap vers la Grèce, laissant aux hommes de la RAF qui, en compagnie de fantassins néo-zélandais, défendent l’aérodrome de Maleme tout le loisir de s’extraire de leurs tranchées pour s’en retourner vaquer à leurs petites affaires,… et en particulier à leur sacro-saint breakfast, vers lequel ils se précipitent comme il se doit, tout en abandonnant, comme c’est devenu la coutume, leur fusil derrière eux...
Il faut dire que ces "rampants" qui, rappelons-le, n’ont plus un seul avion à bichonner, ont été transformés bien malgré eux en fantassins improvisés, un changement de statut il est vrai fort peu motivant et qu’ils ne se privent d’ailleurs pas de dénoncer, en clamant haut et fort et à qui veut bien les entendre qu’ils auraient dû tous partir pour Le Caire en même temps que le dernier avion qui a quitté l’île…
Mais peu avant 08h00, une seconde vague d’attaque - celle-ci inattendue - les contraint néanmoins à s’en retourner de toute urgence dans leurs tranchées, pour y subir un nouveau bombardement encore plus violent que le précédent, et dont ils émergent hébétés mais juste à temps pour apercevoir une nuée de planeurs occupés à se précipiter vers leurs positions !
"Planeurs !, Planeurs !", hurlent les fantassins néo-zélandais avant d’ouvrir frénétiquement le feu avec toutes les armes dont ils disposent.
"Pile à l’heure !", remarque pour sa part Freyberg dans sa villa de La Canée, et juste avant de s’en retourner paisiblement à son propre breakfast…
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