40mm Bofors australien, en batterie à Maleme, 18 mai 1940 |
... Aérodrome de Maleme, 20 mai, 06h00
En Crète, en ce matin du 20 mai 1941, c’est une nouvelle journée de guerre "ordinaire", qui vient de commencer, une journée qui, depuis plusieurs jours, débute avec l’arrivée, sur le coup de 06h00, de bombardiers allemands venus tâter les défenses de l’île, pilonner les infrastructures,… et détruire les rares navires qui osent encore s’aventurer en Baie de La Sude.
Et à Maleme, Réthymnon ou Héraklion, les servants des 40mm Bofors de l’artillerie antiaérienne se demandent en maugréant ce qu’ils sont encore censés protéger sur ces aérodromes déserts, où les derniers avions britanniques en état de vol se sont depuis longtemps exilés vers des cieux plus cléments.
Cette absence totale de moyens aériens, mais aussi, et a contrario, la certitude d’être bientôt attaqués par des troupes aéroportées, auraient pu, auraient dû, convaincre Freyberg, mais aussi les différents responsables de la Royal Air Force ou de la Fleet Air Arms, de faire miner les pistes, histoire d’interdire, ou du moins de gêner considérablement, l’atterrissage de planeurs et, a fortiori, d’avions de transport ennemis.
Mais l’espoir de recevoir bientôt des renforts de chasse, ainsi que cette si typique nonchalance britannique à l’égard des réalités de la guerre, ont fait en sorte que rien n’a été entrepris dans ce domaine-là non plus,… avec toutes les conséquences qui vont bientôt en découler.
En Crète, en ce matin du 20 mai 1941, c’est une nouvelle journée de guerre "ordinaire", qui vient de commencer, une journée qui, depuis plusieurs jours, débute avec l’arrivée, sur le coup de 06h00, de bombardiers allemands venus tâter les défenses de l’île, pilonner les infrastructures,… et détruire les rares navires qui osent encore s’aventurer en Baie de La Sude.
Et à Maleme, Réthymnon ou Héraklion, les servants des 40mm Bofors de l’artillerie antiaérienne se demandent en maugréant ce qu’ils sont encore censés protéger sur ces aérodromes déserts, où les derniers avions britanniques en état de vol se sont depuis longtemps exilés vers des cieux plus cléments.
Cette absence totale de moyens aériens, mais aussi, et a contrario, la certitude d’être bientôt attaqués par des troupes aéroportées, auraient pu, auraient dû, convaincre Freyberg, mais aussi les différents responsables de la Royal Air Force ou de la Fleet Air Arms, de faire miner les pistes, histoire d’interdire, ou du moins de gêner considérablement, l’atterrissage de planeurs et, a fortiori, d’avions de transport ennemis.
Mais l’espoir de recevoir bientôt des renforts de chasse, ainsi que cette si typique nonchalance britannique à l’égard des réalités de la guerre, ont fait en sorte que rien n’a été entrepris dans ce domaine-là non plus,… avec toutes les conséquences qui vont bientôt en découler.
1 commentaire:
Des lions menées par des anes. 80 Ans après ca ne mérite toujours pas d'autre commentaire.
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