"Je ne suis pas le moindrement anxieux à l’idée d’une attaque aéroportée" |
... "Je ne suis pas le moindrement anxieux à l’idée d’une attaque aéroportée", écrit-il néanmoins quatre jours plus tard, "j’ai pris mes dispositions et me sens capable d’y faire face avec les troupes à ma disposition".
Cependant, s’empresse-t-il d’ajouter, "une combinaison débarquement / attaque aéroportée est une toute autre affaire. Si cela se produit avant que je puisse obtenir de l’artillerie et des moyens de transport, la situation sera très difficile. Mais même ainsi, et en autant que la Navy intervienne, tout devrait bien se passer".
Et cette nouvelle missive est doublement intéressante, d’abord parce qu’elle illustre un des traits fondamentaux du caractère de Freyberg, qui passe très facilement du pessimisme noir à l’optimisme béat, mais aussi parce qu’elle démontre une fois encore qu’il se préoccupe bien davantage d’un improbable débarquement naval que d’une attaque aéroportée que tout le monde, à Londres, au Caire, mais aussi dans son propre quartier-général, considère pourtant comme certaine !
Conséquence inévitable de cette préoccupation : la nécessité de prélever, sur des effectifs et des équipements déjà dramatiquement insuffisants, les moyens nécessaires pour protéger les plages nord de l'île contre un éventuel assaut amphibie... que les Allemands n'ont ni l'intention ni même la possibilité de mener !
Et ce n’est hélas pas le pire…
Cependant, s’empresse-t-il d’ajouter, "une combinaison débarquement / attaque aéroportée est une toute autre affaire. Si cela se produit avant que je puisse obtenir de l’artillerie et des moyens de transport, la situation sera très difficile. Mais même ainsi, et en autant que la Navy intervienne, tout devrait bien se passer".
Et cette nouvelle missive est doublement intéressante, d’abord parce qu’elle illustre un des traits fondamentaux du caractère de Freyberg, qui passe très facilement du pessimisme noir à l’optimisme béat, mais aussi parce qu’elle démontre une fois encore qu’il se préoccupe bien davantage d’un improbable débarquement naval que d’une attaque aéroportée que tout le monde, à Londres, au Caire, mais aussi dans son propre quartier-général, considère pourtant comme certaine !
Conséquence inévitable de cette préoccupation : la nécessité de prélever, sur des effectifs et des équipements déjà dramatiquement insuffisants, les moyens nécessaires pour protéger les plages nord de l'île contre un éventuel assaut amphibie... que les Allemands n'ont ni l'intention ni même la possibilité de mener !
Et ce n’est hélas pas le pire…
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