Belgrade, sous les bombes de la Luftwaffe |
… Belgrade, 6 avril 1941
C'est sous les bombes - celles de la Luftwaffe - que se réveillent les habitants de Belgrade, en ces premières heures du 6 avril 1941.
Fidèle à sa doctrine, Hitler entend en effet non seulement punir ces Yougoslaves rebelles, mais aussi, et peut-être, surtout, leur imposer une terreur vivace qui, dans son esprit du moins, les dissuadera pour longtemps d'oser s'opposer à lui
Minée par les séparatistes croates d'Ante Pavelić, et de toute manière largement inférieure en hommes et surtout en matériel, la Yougoslavie fait ce qu'elle peut pour résister, lançant dès le lendemain une contre-offensive terrestre en territoire albanais et s'efforçant même, deux jours plus tard, d'organiser un débarquement naval sur la côte dalmate, contre l'enclave italienne de Zara (1)
Mais à l'impossible nul n'est tenu... et d'autant moins qu'aux troupes allemandes se sont naturellement joints les alliés italiens et hongrois mais aussi, quoique dans une moindre mesure, bulgares et roumains : chacun entendant bien, et comme il se doit, se payer une part du gâteau yougoslave.
Dès le 9, lorsque la Wehrmacht s'empare de la ville stratégique de Niš, coupant ainsi toute voie de retraite à une armée yougoslave en pleine déconfiture, la messe est dite et la route de Belgrade largement ouverte...
(1) ancien territoire austro-hongrois, la ville et la province de Zara (aujourd'hui Zadar) avaient été attribuées à l'Italie par le Traité de Rapallo de 1920
C'est sous les bombes - celles de la Luftwaffe - que se réveillent les habitants de Belgrade, en ces premières heures du 6 avril 1941.
Fidèle à sa doctrine, Hitler entend en effet non seulement punir ces Yougoslaves rebelles, mais aussi, et peut-être, surtout, leur imposer une terreur vivace qui, dans son esprit du moins, les dissuadera pour longtemps d'oser s'opposer à lui
Minée par les séparatistes croates d'Ante Pavelić, et de toute manière largement inférieure en hommes et surtout en matériel, la Yougoslavie fait ce qu'elle peut pour résister, lançant dès le lendemain une contre-offensive terrestre en territoire albanais et s'efforçant même, deux jours plus tard, d'organiser un débarquement naval sur la côte dalmate, contre l'enclave italienne de Zara (1)
Mais à l'impossible nul n'est tenu... et d'autant moins qu'aux troupes allemandes se sont naturellement joints les alliés italiens et hongrois mais aussi, quoique dans une moindre mesure, bulgares et roumains : chacun entendant bien, et comme il se doit, se payer une part du gâteau yougoslave.
Dès le 9, lorsque la Wehrmacht s'empare de la ville stratégique de Niš, coupant ainsi toute voie de retraite à une armée yougoslave en pleine déconfiture, la messe est dite et la route de Belgrade largement ouverte...
(1) ancien territoire austro-hongrois, la ville et la province de Zara (aujourd'hui Zadar) avaient été attribuées à l'Italie par le Traité de Rapallo de 1920
1 commentaire:
Merci de traiter cette partie de la guerre dont on ne parle guère en cours d'histoire (en France en tout cas)
Publier un commentaire