Fiat CR-42, en Grèce, 1940 |
Mais dans les Balkans, rien n'a jamais été simple !
Maniant alternativement la carotte et le bâton, le Führer pensait pourtant, à l'automne de 1940, avoir fait le plus dur, en réussissant à rallier la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie, autant de préalables obligés à la future guerre qu’il se proposait de mener au printemps suivant contre Joseph Staline.
Las ! En s’en prenant à la Grèce et, surtout, en finissant par attirer en Grèce un corps expéditionnaire britannique, son propre allié italien est venu brouiller les cartes et risque à présent de mettre en péril la future Opération Barbarossa !
Et pour ne rien arranger, il y a l’attitude de la Yougoslavie, cette Yougoslavie constituée de bric et de broc au lendemain de la 1ère G.M. et sur les ruines du défunt Empire austro-hongrois, cette Yougoslavie du Régent Paul qui, après l'assassinat du Roi Alexandre 1er à Marseille par un extrémiste bulgare (1), gouverne le pays d'une main de fer et dans l'attente de la majorité du Roi Pierre II (2)
(1) 9 octobre 1934
(2) né à Belgrade le 6 septembre 1923
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