Les mésaventures de Mussolini en Grèce, caricature britannique |
... 28 octobre 1940
Pour redorer son blason, Mussolini a d'abord songé à la Yougoslavie, mais Hitler, qui a besoin des matières premières de ce pays pour son propre effort de guerre, s'y est aussitôt opposé.
Et comme l'armée yougoslave est unanimement considérée comme coriace, le Duce a plutôt décidé d'envahir la Grèce au départ de l'Albanie,... conquise en 1939 en réaction à l'annexion par Hitler de la Tchécoslovaquie et de l'Autriche !
Mais si la Marine et l'Aviation italiennes n'ont pas grand-chose à craindre de leurs futures adversaires grecques, il en va tout autrement de l'Armée de Terre qui, bien que pléthorique, est toujours aussi dramatiquement sous-équipée et mal préparée.
Et de fait, lorsque l'Infanterie italienne passe à l'offensive, le 28 octobre 1940, elle se heurte immédiatement à la résistance opiniâtre des fantassins grecs qui, dès le 13 novembre, stoppent définitivement sa progression.
Pire encore : le lendemain, ce sont les Grecs qui, en déclenchant une violente contre-offensive, finissent non seulement par reprendre le terrain perdu, mais aussi par conquérir le quart de l'Albanie italienne, ne s'arrêtant qu'après les premières attaques du général hiver !
Mais dans l’intervalle, le gouvernement grec, qui craignait jusque-là de provoquer l'Allemagne, commet néanmoins une erreur fatale : celle d'accepter la venue d'un petit corps expéditionnaire britannique, prélevé sur les troupes alors occupées à combattre en Libye...
Mais si la Marine et l'Aviation italiennes n'ont pas grand-chose à craindre de leurs futures adversaires grecques, il en va tout autrement de l'Armée de Terre qui, bien que pléthorique, est toujours aussi dramatiquement sous-équipée et mal préparée.
Et de fait, lorsque l'Infanterie italienne passe à l'offensive, le 28 octobre 1940, elle se heurte immédiatement à la résistance opiniâtre des fantassins grecs qui, dès le 13 novembre, stoppent définitivement sa progression.
Pire encore : le lendemain, ce sont les Grecs qui, en déclenchant une violente contre-offensive, finissent non seulement par reprendre le terrain perdu, mais aussi par conquérir le quart de l'Albanie italienne, ne s'arrêtant qu'après les premières attaques du général hiver !
Mais dans l’intervalle, le gouvernement grec, qui craignait jusque-là de provoquer l'Allemagne, commet néanmoins une erreur fatale : celle d'accepter la venue d'un petit corps expéditionnaire britannique, prélevé sur les troupes alors occupées à combattre en Libye...
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