Un Fiat G-50... et un Messerschmitt 110, en 1941 |
... en avril 1939, craignant de se retrouver marginalisé par son puissant - et fort encombrant - allié allemand qui venait d'annexer l'Autriche et de démembrer la Tchécoslovaquie, Mussolini a envahi l'Albanie.
En juin 1940, la défaite de la France, et la probable conclusion d'une paix de compromis entre Londres et Berlin, l'ont convaincu de déclarer à son tour la guerre à la France et la Grande-Bretagne.
En pratique, toute la politique étrangère italienne se résume donc désormais à une perpétuelle fuite en avant, uniquement dictée par la peur de se voir reléguer sur le banc de touche des dictatures fascistes.
Partout où va Hitler, Mussolini se doit à présent de l'accompagner, voire même de le précéder, et c'est ainsi que l'on verra bientôt des soldats italiens guerroyer dans les Balkans, en Afrique du Nord, en URSS, ou encore... dans le ciel anglais.
Car les Britanniques, contre toute attente, n'ont pas renoncé ! Et puisque la Luftwaffe bombarde à présent la Grande-Bretagne, la Regia Aeronautica se doit d'en faire de même : le 10 septembre 1940, sont ainsi constituées deux escadres de bombardement et une de chasse qui, à partir du 24 octobre, vont opérer à partir de la Belgique occupée.
En soi, la présence italienne - 80 bombardiers bimoteurs Fiat BR-20 et 90 biplans et monoplans de chasse Fiat CR-42 et G-50 - est plutôt symbolique (1), et d'autant plus que les appareils italiens - et en particulier les chasseurs à habitacle ouvert - souffrent énormément sous le climat automnal, et bientôt hivernal, de la Mer du Nord.
Avec des pertes élevées pour des résultats au mieux anecdotiques (une cinquantaine de tonnes de bombes larguées), l'engagement italien n'apporte pas grand-chose à une Luftwaffe qui rêve déjà aux immenses steppes russes et consent donc, sans regret particulier, à voir les Italiens prendre la route du retour dès la mi-janvier 1941, les derniers appareils regagnant la Péninsule le 15 avril...
(1) à la même date, la Luftwaffe aligne environ 1 800 appareils
En juin 1940, la défaite de la France, et la probable conclusion d'une paix de compromis entre Londres et Berlin, l'ont convaincu de déclarer à son tour la guerre à la France et la Grande-Bretagne.
En pratique, toute la politique étrangère italienne se résume donc désormais à une perpétuelle fuite en avant, uniquement dictée par la peur de se voir reléguer sur le banc de touche des dictatures fascistes.
Partout où va Hitler, Mussolini se doit à présent de l'accompagner, voire même de le précéder, et c'est ainsi que l'on verra bientôt des soldats italiens guerroyer dans les Balkans, en Afrique du Nord, en URSS, ou encore... dans le ciel anglais.
Car les Britanniques, contre toute attente, n'ont pas renoncé ! Et puisque la Luftwaffe bombarde à présent la Grande-Bretagne, la Regia Aeronautica se doit d'en faire de même : le 10 septembre 1940, sont ainsi constituées deux escadres de bombardement et une de chasse qui, à partir du 24 octobre, vont opérer à partir de la Belgique occupée.
En soi, la présence italienne - 80 bombardiers bimoteurs Fiat BR-20 et 90 biplans et monoplans de chasse Fiat CR-42 et G-50 - est plutôt symbolique (1), et d'autant plus que les appareils italiens - et en particulier les chasseurs à habitacle ouvert - souffrent énormément sous le climat automnal, et bientôt hivernal, de la Mer du Nord.
Avec des pertes élevées pour des résultats au mieux anecdotiques (une cinquantaine de tonnes de bombes larguées), l'engagement italien n'apporte pas grand-chose à une Luftwaffe qui rêve déjà aux immenses steppes russes et consent donc, sans regret particulier, à voir les Italiens prendre la route du retour dès la mi-janvier 1941, les derniers appareils regagnant la Péninsule le 15 avril...
(1) à la même date, la Luftwaffe aligne environ 1 800 appareils
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