Mussolini et Hitler, en juin 1940 |
… 03 septembre 1939
Dans ces conditions, rien d'étonnant à ce que Mussolini, malgré ses rodomontades, préfère se réfugier dans une posture attentiste, ou plus officiellement de "non-belligérance", sitôt l'invasion de la Pologne commencée.
Car à l'évidence, il faudra encore plusieurs années avant que l'Italie, toutes armes confondues, soit réellement en mesure d'en découdre avec les Britanniques ou les Français qui, le 3 septembre, décident de déclarer la guerre à l’Allemagne
Dans l’immédiat, cette prudente attitude permet en tout cas à l’Italie de continuer à commercer avec ses futurs adversaires,… en ce compris avec la France, à qui elle vend notamment des bombardiers Caproni !
Mais le formidable succès de l'attaque allemande, en mai de l’année suivante, bouleverse la donne : le 10 juin, alors que les Britanniques viennent de rembarquer à Dunkerque, et que la Wehrmacht s'apprête pour sa part à défiler en plein Paris, Mussolini, soucieux de ne pas passer à côté d’une part du gâteau, mais aussi de ne pas se retrouver marginalisé par son puissant allié allemand, décide à son tour de déclarer la guerre à la France et à la Grande-Bretagne.
Compte tenu de l'effondrement militaire français, et des négociations de paix qui, en toute logique, devraient bientôt s'engager entre Londres et Berlin, l'aventure paraît sans risque, et le triomphe assuré.
Mais bien qu'il parade triomphalement en compagnie d'Hitler, à Munich, le 18 juin, le Duce a du souci à se faire car, sur le terrain, les affaires ne se passent pas aussi facilement que prévu…
Dans ces conditions, rien d'étonnant à ce que Mussolini, malgré ses rodomontades, préfère se réfugier dans une posture attentiste, ou plus officiellement de "non-belligérance", sitôt l'invasion de la Pologne commencée.
Car à l'évidence, il faudra encore plusieurs années avant que l'Italie, toutes armes confondues, soit réellement en mesure d'en découdre avec les Britanniques ou les Français qui, le 3 septembre, décident de déclarer la guerre à l’Allemagne
Dans l’immédiat, cette prudente attitude permet en tout cas à l’Italie de continuer à commercer avec ses futurs adversaires,… en ce compris avec la France, à qui elle vend notamment des bombardiers Caproni !
Mais le formidable succès de l'attaque allemande, en mai de l’année suivante, bouleverse la donne : le 10 juin, alors que les Britanniques viennent de rembarquer à Dunkerque, et que la Wehrmacht s'apprête pour sa part à défiler en plein Paris, Mussolini, soucieux de ne pas passer à côté d’une part du gâteau, mais aussi de ne pas se retrouver marginalisé par son puissant allié allemand, décide à son tour de déclarer la guerre à la France et à la Grande-Bretagne.
Compte tenu de l'effondrement militaire français, et des négociations de paix qui, en toute logique, devraient bientôt s'engager entre Londres et Berlin, l'aventure paraît sans risque, et le triomphe assuré.
Mais bien qu'il parade triomphalement en compagnie d'Hitler, à Munich, le 18 juin, le Duce a du souci à se faire car, sur le terrain, les affaires ne se passent pas aussi facilement que prévu…
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