Mussolini et Hitler, à Berlin, en 1937 |
... été 1939
Mais bien plus que le manque de moyens ou la résistance future et supposée de l’armée grecque, ce sont les ambitions de plus en plus grandioses d’Hitler qui constituent à présent le principal obstacle à celles de Mussolini !
Car Hitler a un plan, qu’il rumine d’ailleurs depuis la rédaction de Mein Kampf, au milieu des années 1920 : réunir au sein d’un seul et même Grand Reich allemand tous les territoires actuellement habités par des minorités germanophones, et leur offrir un lebensraum, un "espace vital" dont on s’emparera à l’Est, au détriment des peuples slaves.
Premières étapes du processus, l’annexion de l’Autriche, et la conquête de la Tchécoslovaquie, se sont déroulées sans anicroche, et au prix de pertes minimes, mais la future invasion de la Pologne, de la ville libre de Dantzig et, au-delà, de l’URSS, s’annoncent en revanche autrement plus délicates !
Pour les mener à bien, Hitler a besoin sinon du soutien indéfectible de son allié italien, du moins de la garantie que le dit allié, par ses propres initiatives politiques ou militaires, ne viendra pas les retarder ou les perturber d’une manière ou d’une autre.
Et ceci est loin d’être acquis d’avance…
Mais bien plus que le manque de moyens ou la résistance future et supposée de l’armée grecque, ce sont les ambitions de plus en plus grandioses d’Hitler qui constituent à présent le principal obstacle à celles de Mussolini !
Car Hitler a un plan, qu’il rumine d’ailleurs depuis la rédaction de Mein Kampf, au milieu des années 1920 : réunir au sein d’un seul et même Grand Reich allemand tous les territoires actuellement habités par des minorités germanophones, et leur offrir un lebensraum, un "espace vital" dont on s’emparera à l’Est, au détriment des peuples slaves.
Premières étapes du processus, l’annexion de l’Autriche, et la conquête de la Tchécoslovaquie, se sont déroulées sans anicroche, et au prix de pertes minimes, mais la future invasion de la Pologne, de la ville libre de Dantzig et, au-delà, de l’URSS, s’annoncent en revanche autrement plus délicates !
Pour les mener à bien, Hitler a besoin sinon du soutien indéfectible de son allié italien, du moins de la garantie que le dit allié, par ses propres initiatives politiques ou militaires, ne viendra pas les retarder ou les perturber d’une manière ou d’une autre.
Et ceci est loin d’être acquis d’avance…
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