L'Invasion de l'Albanie : une victoire sans aucun intérêt économique |
… à vaincre sans péril, on triomphe certes sans gloire mais, après tout, un triomphe facile à présenter au peuple vaut toujours mieux qu'une défaite glorieuse…
Le problème, c’est que, contrairement aux conquêtes allemandes, celles de l’Italie n’ont aucune chance d’apporter quoi que ce soit au prestige du pays ou à la vigueur de son économie !
Après la Somalie et l’Érythrée au siècle précédant, après la Libye, le Dodécanèse, puis l’Éthiopie, l’Albanie est en effet un autre territoire à peu près dépourvu de ressources (1) et dans tous les cas fort peu apte à enflammer l’imaginaire de qui que ce soit.
En définitive, son principal, pour ne pas dire son unique intérêt est de constituer une parfaite base de départ pour la nouvelle aventure guerrière que Mussolini se propose de mener un jour contre la Grèce, pays à peine plus plus riche et industriel, mais tout de même autrement de nature à redorer l’image de l’Italie auprès des Allemands.
A condition, bien sûr, de réussir à s’en emparer…
(1) le pétrole libyen ne sera découvert que dans les années 1950, soit bien après le départ des Italiens !
Le problème, c’est que, contrairement aux conquêtes allemandes, celles de l’Italie n’ont aucune chance d’apporter quoi que ce soit au prestige du pays ou à la vigueur de son économie !
Après la Somalie et l’Érythrée au siècle précédant, après la Libye, le Dodécanèse, puis l’Éthiopie, l’Albanie est en effet un autre territoire à peu près dépourvu de ressources (1) et dans tous les cas fort peu apte à enflammer l’imaginaire de qui que ce soit.
En définitive, son principal, pour ne pas dire son unique intérêt est de constituer une parfaite base de départ pour la nouvelle aventure guerrière que Mussolini se propose de mener un jour contre la Grèce, pays à peine plus plus riche et industriel, mais tout de même autrement de nature à redorer l’image de l’Italie auprès des Allemands.
A condition, bien sûr, de réussir à s’en emparer…
(1) le pétrole libyen ne sera découvert que dans les années 1950, soit bien après le départ des Italiens !
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