La Campagne d'Éthiopie : un succès rendu possible par les armes modernes... |
… pour s’emparer du Bassin méditerranéen, il faut une Armée, une Marine, et une Aviation modernes, mais il faut aussi, et surtout, vaincre, ou du moins neutraliser, l’actuel gardien des lieux, à savoir le puissant Empire britannique qui, de Gibraltar à l’Ouest à Alexandrie à l’Est, en verrouille d’ailleurs les deux extrémités.
Pour une puissance industrielle et économique aussi modeste que l’Italie, l’ambition est de taille, et même franchement démesurée : de fait, en treize ans, soit de l’arrivée de Mussolini au Pouvoir, en novembre 1922, à la conquête de l’Éthiopie, en novembre 1935, le réarmement promis, et nécessaire, ne progresse qu’à pas de tortue, faute de crédits bien sûr, mais aussi faute de toute planification sérieuse et cohérente.
A l’automne de 1935, le Duce, de plus en plus menacé sur sa droite par les succès de son allié objectif et néanmoins rival, Adolf Hitler, décide néanmoins de passer à l’action, en commençant par venger l’humiliation subie à Adoua, en 1896.
Le 2 novembre 1935, 400 000 soldats italiens menés par le maréchal Badoglio, envahissent donc l'Éthiopie.
Mais si l’adversaire se montre tout aussi combatif qu’à l’époque de leurs grands-parents, les Italiens disposent à présent d’un sérieux atout dans leur manche, ou plus exactement dans les Airs, puisque leur Aviation, la Regia Aeronautica, est en effet capable de les ravitailler au sol, d'embarquer les blessés, mais aussi, et surtout, de pilonner les troupes du Négus, en ce compris avec des gaz de combat dont l'usage, unanimement condamné en Europe, paraît cependant plus justifiable lorsque répandu sur de vulgaires sauvages…
Pour une puissance industrielle et économique aussi modeste que l’Italie, l’ambition est de taille, et même franchement démesurée : de fait, en treize ans, soit de l’arrivée de Mussolini au Pouvoir, en novembre 1922, à la conquête de l’Éthiopie, en novembre 1935, le réarmement promis, et nécessaire, ne progresse qu’à pas de tortue, faute de crédits bien sûr, mais aussi faute de toute planification sérieuse et cohérente.
A l’automne de 1935, le Duce, de plus en plus menacé sur sa droite par les succès de son allié objectif et néanmoins rival, Adolf Hitler, décide néanmoins de passer à l’action, en commençant par venger l’humiliation subie à Adoua, en 1896.
Le 2 novembre 1935, 400 000 soldats italiens menés par le maréchal Badoglio, envahissent donc l'Éthiopie.
Mais si l’adversaire se montre tout aussi combatif qu’à l’époque de leurs grands-parents, les Italiens disposent à présent d’un sérieux atout dans leur manche, ou plus exactement dans les Airs, puisque leur Aviation, la Regia Aeronautica, est en effet capable de les ravitailler au sol, d'embarquer les blessés, mais aussi, et surtout, de pilonner les troupes du Négus, en ce compris avec des gaz de combat dont l'usage, unanimement condamné en Europe, paraît cependant plus justifiable lorsque répandu sur de vulgaires sauvages…
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