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| Guernica, ou l'avènement de la Terreur aérienne |
… l’Éthiopie ne possédant pas le moindre avion, les pilotes italiens peuvent y opérer sans la moindre opposition, en ne craignant pour ainsi dire que la banale panne de moteur, qui incite d’ailleurs leurs mécaniciens à peindre de grandes bandes rouges ô combien voyantes sur le dessus des ailes, histoire de faciliter le repérage et le sauvetage des appareils contraints d'effectuer un atterrissage forcé...
En mai 1936, l’affaire est réglée : vaincu, l’Empereur Haïlé Sélassié s’est réfugié en Angleterre, son armée a perdu plus de 200 000 hommes… contre moins de 4 000 aux Italiens, qui demeurent seuls maîtres du champ de bataille.
Pour autant, et à l’instar de la Somalie et de l’Erythrée, conquises 45 ans plus tôt, l’Éthiopie ne constitue pour l’Italie qu’un butin de piètre valeur, dont l’intérêt principal, sinon unique, est de permettre à Mussolini de restaurer, pour un temps, son image "d’homme fort" et de chef de file du fascisme.
Son engagement, quelques mois plus tard, aux côtés d’un autre dictateur fasciste, Francisco Franco, lors de la Guerre d’Espagne, relève d'ailleurs de la même logique, et d’une logique d’autant plus nécessaire que Hitler, qui ne cesse de monter en puissance, va lui aussi envoyer en Espagne une légion de supposés "volontaires" qui, particulièrement dans le domaine aérien, vont faire très forte impression et même inaugurer, à Guernica, le 26 avril 1937, une nouvelle forme de guerre, fondée sur l’usage de la terreur aérienne, et promise à un très grand avenir…
En mai 1936, l’affaire est réglée : vaincu, l’Empereur Haïlé Sélassié s’est réfugié en Angleterre, son armée a perdu plus de 200 000 hommes… contre moins de 4 000 aux Italiens, qui demeurent seuls maîtres du champ de bataille.
Pour autant, et à l’instar de la Somalie et de l’Erythrée, conquises 45 ans plus tôt, l’Éthiopie ne constitue pour l’Italie qu’un butin de piètre valeur, dont l’intérêt principal, sinon unique, est de permettre à Mussolini de restaurer, pour un temps, son image "d’homme fort" et de chef de file du fascisme.
Son engagement, quelques mois plus tard, aux côtés d’un autre dictateur fasciste, Francisco Franco, lors de la Guerre d’Espagne, relève d'ailleurs de la même logique, et d’une logique d’autant plus nécessaire que Hitler, qui ne cesse de monter en puissance, va lui aussi envoyer en Espagne une légion de supposés "volontaires" qui, particulièrement dans le domaine aérien, vont faire très forte impression et même inaugurer, à Guernica, le 26 avril 1937, une nouvelle forme de guerre, fondée sur l’usage de la terreur aérienne, et promise à un très grand avenir…
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