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| La Marche sur Rome, ou le coup d'État légitimé par sa réussite... |
... en 1921, le Parti National Fasciste de Benito Mussolini compte quelque 700 000 adhérents, trop peu pour s'emparer du Pouvoir par la voie des élections,... mais suffisant, dans le climat de déliquescence de la société italienne de l'époque, pour tenter un coup de force.
En août 1922, les fascistes investissent plusieurs mairies, dont celles de Milan, Gênes ou Ancône; le 24 octobre, ils font défiler des dizaines de milliers de "chemises noires" dans les rues de Naples; encore trois jours et c’est la célèbre "Marche sur Rome" qui, le 29 octobre 1922, voit le Roi Victor-Emmanuel III demander à Mussolini de former un nouveau gouvernement !
Le 24 novembre, le Parlement lui confère les pleins pouvoirs en matière économique et administrative : officiellement ce blanc-seing ne court que jusqu'au 31 décembre 1923, mais dans les faits, l'Italie vient de se donner un nouveau maître pour les vingt prochaines années.
De toutes les promesses des fascistes, celle de rétablir l'Ordre est assurément la plus facile à tenir, mais vaincre le chômage, et élever le niveau de vie et de satisfaction des Italiens, représente en revanche un tout autre défi !
Conscient de la chose, Mussolini va rapidement se résoudre à emprunter une voie que Hitler suivra lui-même quelques années plus tard : puisque le peuple a besoin de légendes autant que de pain et d'eau, pourquoi ne pas lui offrir un empire légendaire, en s’emparant de tout le Bassin méditerranéen…
En août 1922, les fascistes investissent plusieurs mairies, dont celles de Milan, Gênes ou Ancône; le 24 octobre, ils font défiler des dizaines de milliers de "chemises noires" dans les rues de Naples; encore trois jours et c’est la célèbre "Marche sur Rome" qui, le 29 octobre 1922, voit le Roi Victor-Emmanuel III demander à Mussolini de former un nouveau gouvernement !
Le 24 novembre, le Parlement lui confère les pleins pouvoirs en matière économique et administrative : officiellement ce blanc-seing ne court que jusqu'au 31 décembre 1923, mais dans les faits, l'Italie vient de se donner un nouveau maître pour les vingt prochaines années.
De toutes les promesses des fascistes, celle de rétablir l'Ordre est assurément la plus facile à tenir, mais vaincre le chômage, et élever le niveau de vie et de satisfaction des Italiens, représente en revanche un tout autre défi !
Conscient de la chose, Mussolini va rapidement se résoudre à emprunter une voie que Hitler suivra lui-même quelques années plus tard : puisque le peuple a besoin de légendes autant que de pain et d'eau, pourquoi ne pas lui offrir un empire légendaire, en s’emparant de tout le Bassin méditerranéen…
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