Japonais contraint de se laver nu et à la vue de tout l'équipage du New Jersey |
… aujourd’hui, bien sûr, une telle attitude, a fortiori émanant d’un officier supérieur, serait jugée totalement inacceptable, et son auteur probablement traduit en court martiale pour crime de guerre.
Mais à l’automne 1944, et dans le contexte particulier de ce conflit mondial qui dure maintenant depuis cinq ans, personne ne s’en offusque, tant elle ne relève en réalité que d’une routine allègrement mise en pratique par tous les belligérants.
Dans un tel conflit, la "Civilisation" n'est plus qu'un vernis, et les "Lois de la Guerre" ne relèvent plus que du slogan : ainsi, lors du naufrage du Yamato, dans six mois on verra encore les pilotes américains mitrailler, en toute bonne conscience, les naufragés japonais qui ont réussi à s’extirper de leur super-cuirassé en train de sombrer (1)
Such is the War, my friend…
Du reste, comment en vouloir aux intéressés, comment en vouloir à Halsey quand, depuis des mois, les soldats japonais meurent jusqu’au dernier en refusant de se rendre et, même blessés, même agitant un drapeau blanc, n’hésitent pas à se faire sauter à la grenade en compagnie du Marines suffisamment naïf pour s’apitoyer sur son sort.
Et en ce mois d’octobre 1944, on n’a pas encore eu le temps de goûter au pire
On n’a pas encore eu le temps de goûter aux kamikazes…
(1) Saviez-vous que… Ten-Go Sakusen
Mais à l’automne 1944, et dans le contexte particulier de ce conflit mondial qui dure maintenant depuis cinq ans, personne ne s’en offusque, tant elle ne relève en réalité que d’une routine allègrement mise en pratique par tous les belligérants.
Dans un tel conflit, la "Civilisation" n'est plus qu'un vernis, et les "Lois de la Guerre" ne relèvent plus que du slogan : ainsi, lors du naufrage du Yamato, dans six mois on verra encore les pilotes américains mitrailler, en toute bonne conscience, les naufragés japonais qui ont réussi à s’extirper de leur super-cuirassé en train de sombrer (1)
Such is the War, my friend…
Du reste, comment en vouloir aux intéressés, comment en vouloir à Halsey quand, depuis des mois, les soldats japonais meurent jusqu’au dernier en refusant de se rendre et, même blessés, même agitant un drapeau blanc, n’hésitent pas à se faire sauter à la grenade en compagnie du Marines suffisamment naïf pour s’apitoyer sur son sort.
Et en ce mois d’octobre 1944, on n’a pas encore eu le temps de goûter au pire
On n’a pas encore eu le temps de goûter aux kamikazes…
(1) Saviez-vous que… Ten-Go Sakusen
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