Superstructures noircies du croiseur Australia après l'attaque du 21 octobre |
... Leyte, 21 octobre 1944
Car le 21 octobre, au large de Leyte, un premier pilote kamikaze s'est abattu... sur un des rares bâtiments australiens, en l’occurrence le vieux croiseur Australia.
Bilan : une trentaine de morts mais des dégâts finalement légers, car la bombe que transportait l’appareil nippon n’a pas explosé à l’impact, ce pourquoi l’affaire est passée inaperçue, et d'autant plus que, trois jours plus tard, une attaque autrement plus conventionnelle, a généré un bien meilleur résultat : dans la matinée du 24 octobre, un bombardier en piqué est en effet parvenu à percer le rideau de protection américain et à loger une bombe sur le porte-avions léger Princeton, qui s’est aussitôt embrasé et a coulé quelques heures plus tard, criblant également d’éclats le croiseur Birmingham qui s’était porté à son secours.
Le même jour, la seconde attaque kamikaze a cette fois été couronnée de succès, mais le Sonoma, vieux remorqueur de seulement 1 100 tonnes, était une victime bien trop modeste pour retenir l'attention des observateurs et, a fortiori, celle de l'opinion publique américaine.
Tout a cependant changé dès le lendemain, 25 octobre, lorsque les kamikazes ont décidé de renoncer aux attaques individuelles pour frapper en groupes : peu avant 11h00, dans le cadre des combats au large de l'île Samar, les porte-avions d’escorte américains, qui pensaient pouvoir souffler un peu après le départ des cuirassés de Kurita, ont en effet eu la surprise de voir plusieurs dizaines d’appareils japonais se précipiter directement sur eux.
Plusieurs impacts ont été enregistrés, mais le plus grave s'est produit sur le St-Lo qui, frappé de plein fouet par un chasseur Zero, s'est embrasé et a disparu sous les flots moins de deux heures plus tard…
Car le 21 octobre, au large de Leyte, un premier pilote kamikaze s'est abattu... sur un des rares bâtiments australiens, en l’occurrence le vieux croiseur Australia.
Bilan : une trentaine de morts mais des dégâts finalement légers, car la bombe que transportait l’appareil nippon n’a pas explosé à l’impact, ce pourquoi l’affaire est passée inaperçue, et d'autant plus que, trois jours plus tard, une attaque autrement plus conventionnelle, a généré un bien meilleur résultat : dans la matinée du 24 octobre, un bombardier en piqué est en effet parvenu à percer le rideau de protection américain et à loger une bombe sur le porte-avions léger Princeton, qui s’est aussitôt embrasé et a coulé quelques heures plus tard, criblant également d’éclats le croiseur Birmingham qui s’était porté à son secours.
Le même jour, la seconde attaque kamikaze a cette fois été couronnée de succès, mais le Sonoma, vieux remorqueur de seulement 1 100 tonnes, était une victime bien trop modeste pour retenir l'attention des observateurs et, a fortiori, celle de l'opinion publique américaine.
Tout a cependant changé dès le lendemain, 25 octobre, lorsque les kamikazes ont décidé de renoncer aux attaques individuelles pour frapper en groupes : peu avant 11h00, dans le cadre des combats au large de l'île Samar, les porte-avions d’escorte américains, qui pensaient pouvoir souffler un peu après le départ des cuirassés de Kurita, ont en effet eu la surprise de voir plusieurs dizaines d’appareils japonais se précipiter directement sur eux.
Plusieurs impacts ont été enregistrés, mais le plus grave s'est produit sur le St-Lo qui, frappé de plein fouet par un chasseur Zero, s'est embrasé et a disparu sous les flots moins de deux heures plus tard…
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