Le destroyer Raymond, survolé par un Avenger, à la Bataille de Samar |
... sur les navires japonais, justement, l’indécision règne car chacun - et Kurita en premier ! - est en effet convaincu de se trouver face à une flotte bien plus puissante qu’elle ne l’est en réalité, une flotte dont la destruction justifie donc qu’on s’éloigne de Leyte et de ses plages de débarquement – lesquelles constituaient pourtant l’objectif principal du plan ! – mais une flotte qui se révèle d’autant plus insaisissable que les bébés porte-avions, viennent d’entrer dans la danse, en lançant à l’attaque les quelque 400 avions dont ils sont pourvus.
Prévus eux aussi pour le soutien des troupes au sol, ces derniers ne disposent pourtant que de bombes légères et de simples mitrailleuses qui ne sauraient faire grand mal aux croiseurs et cuirassés nippons, mais les attaques n’en gênent pas moins terriblement leurs manœuvres, y compris lorsque, après avoir épuisé toutes leurs munitions, les pilotes américains décident de "faire semblant", et continuent ainsi de contraindre les barreurs japonais à abattre violemment tantôt à bâbord, tantôt à tribord, avec pour seul résultat de multiplier les ronds dans l'eau et d'augmenter dangereusement la consommation de mazout.
Et il y aussi le comportement proprement suicidaire des destroyers, résolus à se sacrifier pour sauver leurs petits protégés, et qui, après avoir épuisé leurs torpilles, continuent de lutter au canon même si, bien souvent, c'est pour mieux voir leurs obus ricocher sur les blindages japonais !
Et il y a enfin les erreurs des Japonais eux-mêmes qui, convaincus d'affronter des navires bien plus gros qu'ils ne le sont en réalité, s'obstinent à utiliser des obus perforants qui lorsqu'ils touchent ces fragiles coquilles de fer-blanc, les traversent généralement de part en part sans même exploser !
Prévus eux aussi pour le soutien des troupes au sol, ces derniers ne disposent pourtant que de bombes légères et de simples mitrailleuses qui ne sauraient faire grand mal aux croiseurs et cuirassés nippons, mais les attaques n’en gênent pas moins terriblement leurs manœuvres, y compris lorsque, après avoir épuisé toutes leurs munitions, les pilotes américains décident de "faire semblant", et continuent ainsi de contraindre les barreurs japonais à abattre violemment tantôt à bâbord, tantôt à tribord, avec pour seul résultat de multiplier les ronds dans l'eau et d'augmenter dangereusement la consommation de mazout.
Et il y aussi le comportement proprement suicidaire des destroyers, résolus à se sacrifier pour sauver leurs petits protégés, et qui, après avoir épuisé leurs torpilles, continuent de lutter au canon même si, bien souvent, c'est pour mieux voir leurs obus ricocher sur les blindages japonais !
Et il y a enfin les erreurs des Japonais eux-mêmes qui, convaincus d'affronter des navires bien plus gros qu'ils ne le sont en réalité, s'obstinent à utiliser des obus perforants qui lorsqu'ils touchent ces fragiles coquilles de fer-blanc, les traversent généralement de part en part sans même exploser !
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