Le destroyer Johnston, à l'attaque des cuirassés japonais, au large de l'île Samar |
… Détroit de San-Bernardino, 25 octobre 1944, 03h00
Car aux premières heures du 25 octobre, la flotte de Kurita, que Halsey supposait en route vers Bornéo et qui, depuis les combats de la veille, ne compte plus "que" 4 cuirassés, 6 croiseurs lourds, 2 croiseurs légers et 11 destroyers, cette flotte a franchi le Détroit de San-Bernardino sans la moindre opposition, et sans même apercevoir un seul navire américain !
Entre elle et Leyte, plus au Sud, il n’y plus rien,… si ce n’est dix-huit petits porte-avions d’escorte et une quinzaine de non moins pitoyables destroyers qui, au large de l’île Samar, sont chargés d’appuyer les opérations de débarquement.
Peu avant 07h00, les premiers obus japonais commencent donc à s’abattre sur ces bébés porte-avions qui ne filent pas plus de dix-huit nœuds, et sur ces embarcations en fer blanc qui ne portent rien de plus gros que du 127mm.
De sa propre initiative, le commandant du Johnston lance immédiatement son bâtiment à l’attaque de la ligne japonaise, bientôt suivi par les autres destroyers qui, vomissant des torrents de fumée, s’efforcent de masquer la fuite éperdue de leurs petits protégés.
Dans un remake naval de la Charge de la Brigade légère, et zigzaguant follement entre les salves ennemies, auxquelles leurs propres canons ne peuvent répliquer, ces navires de moins de 3 000 tonnes se rapprochent des mastodontes japonais jusqu’à ce qu’ils se retrouvent eux-mêmes à portée de canons, et finalement de torpilles...
Car aux premières heures du 25 octobre, la flotte de Kurita, que Halsey supposait en route vers Bornéo et qui, depuis les combats de la veille, ne compte plus "que" 4 cuirassés, 6 croiseurs lourds, 2 croiseurs légers et 11 destroyers, cette flotte a franchi le Détroit de San-Bernardino sans la moindre opposition, et sans même apercevoir un seul navire américain !
Entre elle et Leyte, plus au Sud, il n’y plus rien,… si ce n’est dix-huit petits porte-avions d’escorte et une quinzaine de non moins pitoyables destroyers qui, au large de l’île Samar, sont chargés d’appuyer les opérations de débarquement.
Peu avant 07h00, les premiers obus japonais commencent donc à s’abattre sur ces bébés porte-avions qui ne filent pas plus de dix-huit nœuds, et sur ces embarcations en fer blanc qui ne portent rien de plus gros que du 127mm.
De sa propre initiative, le commandant du Johnston lance immédiatement son bâtiment à l’attaque de la ligne japonaise, bientôt suivi par les autres destroyers qui, vomissant des torrents de fumée, s’efforcent de masquer la fuite éperdue de leurs petits protégés.
Dans un remake naval de la Charge de la Brigade légère, et zigzaguant follement entre les salves ennemies, auxquelles leurs propres canons ne peuvent répliquer, ces navires de moins de 3 000 tonnes se rapprochent des mastodontes japonais jusqu’à ce qu’ils se retrouvent eux-mêmes à portée de canons, et finalement de torpilles...
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