MacArthur, Roosevelt, Nimitz, sur le pont du croiseur Baltimore |
… pour débuter la reconquête de "son" archipel philippin, MacArthur a en effet jeté son dévolu sur l’île de Leyte, qui offre le double avantage de posséder des passes en eau profonde, ainsi que des plages bien adaptées à un débarquement.
Sachant que les défenseurs disposent toujours d’un considérable avantage sur les assaillants, il faut évidemment commencer par réunir quelque 200 000 hommes… soit 10 fois les effectifs que le Japon est supposé entretenir, ou être capable d’acheminer, à cet endroit !
A leur arrivée, les troupes de débarquement pourront également compter, du moins en théorie, sur le soutien de quelque 3 000 guérilleros philippins qui, depuis le début de 1942, jouent à cache-cache avec l’armée japonaise d’Occupation.
Mais encore faut-il, bien sûr, être capable de débarquer pareil contingent sur place, ce qui implique tout de même la mobilisation de plus de 500 navires de divers tonnage, qui seront appuyés et protégés par près de 200 bâtiments de guerre appartenant à la 7ème Flotte de l’amiral Kinkaid, un homme qui, depuis la Bataille des Iles Santa Cruz et la perte du porte-avions Hornet (1), en octobre 1942, n'est certes pas en odeur de Sainteté auprès de Halsey...
(1) ayant quitté les Salomons pour devenir commandant de la Force du Pacifique Nord (COMNORPACFOR), Kinkaid avait été nommé commandant de la Septième Flotte en novembre de la même année
Sachant que les défenseurs disposent toujours d’un considérable avantage sur les assaillants, il faut évidemment commencer par réunir quelque 200 000 hommes… soit 10 fois les effectifs que le Japon est supposé entretenir, ou être capable d’acheminer, à cet endroit !
A leur arrivée, les troupes de débarquement pourront également compter, du moins en théorie, sur le soutien de quelque 3 000 guérilleros philippins qui, depuis le début de 1942, jouent à cache-cache avec l’armée japonaise d’Occupation.
Mais encore faut-il, bien sûr, être capable de débarquer pareil contingent sur place, ce qui implique tout de même la mobilisation de plus de 500 navires de divers tonnage, qui seront appuyés et protégés par près de 200 bâtiments de guerre appartenant à la 7ème Flotte de l’amiral Kinkaid, un homme qui, depuis la Bataille des Iles Santa Cruz et la perte du porte-avions Hornet (1), en octobre 1942, n'est certes pas en odeur de Sainteté auprès de Halsey...
(1) ayant quitté les Salomons pour devenir commandant de la Force du Pacifique Nord (COMNORPACFOR), Kinkaid avait été nommé commandant de la Septième Flotte en novembre de la même année
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