Le vieux Mississipi, surchargé de canons antiaériens, en 1944 |
.... sur le papier, la Septième Flotte, que l'on surnomme, non sans raison, la "Marine de MacArthur", dispose de moyens conséquents, à savoir 18 porte-avions d’escorte, six cuirassés rescapés de Pearl Harbor, 4 croiseurs lourds, 4 croiseurs légers, une cinquantaine de destroyers… et quelques dizaines de vedettes lance-torpilles qui ne payent pas de mine mais n’en vont pas moins jouer un grand rôle dans l'histoire qui va suivre.
Pour autant, elle n'est nullement dimensionnée pour affronter la Marine impériale japonaise dans un quelconque combat !
Confiés à l’amiral Oldendorf, ses vieux cuirassés, bien que modernisés au niveau de la DCA, des radars et de la conduite de tir, sont en effet bien trop lents pour les opérations telles qu'elles se déroulent depuis le début de cette guerre, ce pourquoi on les a sagement cantonnés à l’appui des troupes au sol, ce qui explique pourquoi ils embarquent d'ailleurs un maximum d'obus explosifs et très peu d'obus perforants anti-navires.
Ses porte-avions d’escorte, quant à eux, ne sont que de ridicules coquilles de noix : construits sur la base de vulgaires cargos ou pétroliers, leur vitesse, de moitié inférieure à celle des porte-avions lourds, ne leur permettrait par exemple pas de se soustraire à une attaque de surface, tandis que leur capacité d'emport se limite en pratique à une poignée d'appareils de seconde ligne - notamment de vieux chasseurs Wildcat - qui, eux aussi exclusivement destinés à l’appui des troupes, n’emportent donc que des bombes légères, inefficaces contre les blindages
Dit autrement, si la Septième Flotte de Kinkaid doit assurer la protection des troupes qui débarqueront à Leyte, celle-ci a impérativement besoin, pour sa propre protection, de la Troisième Flotte de Halsey, dont l'enthousiasme à l'égard du dit débarquement, et à vrai dire de toute la future Campagne des Philippines, est pour le moins... mitigé
Pour autant, elle n'est nullement dimensionnée pour affronter la Marine impériale japonaise dans un quelconque combat !
Confiés à l’amiral Oldendorf, ses vieux cuirassés, bien que modernisés au niveau de la DCA, des radars et de la conduite de tir, sont en effet bien trop lents pour les opérations telles qu'elles se déroulent depuis le début de cette guerre, ce pourquoi on les a sagement cantonnés à l’appui des troupes au sol, ce qui explique pourquoi ils embarquent d'ailleurs un maximum d'obus explosifs et très peu d'obus perforants anti-navires.
Ses porte-avions d’escorte, quant à eux, ne sont que de ridicules coquilles de noix : construits sur la base de vulgaires cargos ou pétroliers, leur vitesse, de moitié inférieure à celle des porte-avions lourds, ne leur permettrait par exemple pas de se soustraire à une attaque de surface, tandis que leur capacité d'emport se limite en pratique à une poignée d'appareils de seconde ligne - notamment de vieux chasseurs Wildcat - qui, eux aussi exclusivement destinés à l’appui des troupes, n’emportent donc que des bombes légères, inefficaces contre les blindages
Dit autrement, si la Septième Flotte de Kinkaid doit assurer la protection des troupes qui débarqueront à Leyte, celle-ci a impérativement besoin, pour sa propre protection, de la Troisième Flotte de Halsey, dont l'enthousiasme à l'égard du dit débarquement, et à vrai dire de toute la future Campagne des Philippines, est pour le moins... mitigé
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