… en nommant Douglas MacArthur à la tête de la Southwest Pacific Area (SWPA), et Chester Nimitz à celle du Pacific Ocean Area (POA), le Haut Commandement américain avait d’abord proclamé la primauté des États-Unis sur leurs alliés britanniques, hollandais, néo-zélandais et même australiens, lesquels, même s’ils disposaient d’un plus grand nombre de soldats sur place, étaient entièrement dépendants de l’Oncle Sam pour les équiper, les transporter et les soutenir.
Mais il avait aussi entériné le traditionnel clivage entre l’Infanterie et la Marine, et leurs conceptions doctrinales respectives, représentées, pour la première, par MacArthur et, pour la seconde, par Nimitz, deux hommes que tout ou presque opposait,... à commencer bien sûr par leur personnalité.
A ma gauche, le général Douglas MacArthur, 64 ans, un des militaires les plus controversés de l’Histoire américaine, une authentique prima donna qui ne se déplace jamais sans son propre service de Presse (!), et un homme qui, à l'image d'un Bernard Montgomery, a une très haute opinion de lui-même et avec lequel seule une poignée d'hommes, comme Halsey, sont d'ailleurs en mesure de s'entendre.
A ma droite, l’amiral Chester Nimitz, 59 ans, aussi discret et effacé que MacArthur est flamboyant, et qui parle sans jamais hausser le ton, comme s’il voulait en permanence s’excuser d’être-là.
A Hawaï, Nimitz est venu défendre la position de la Marine, et en particulier celle de l’amiral King, Chef des Opérations navales, qui privilégie une stratégie qu’on pourrait qualifier de "périphérique" et consistant pour l'essentiel à priver le Japon de ses sources d’approvisionnement, en lui imposant un blocus maritime complet, synonyme d'asphyxie.
Tout le contraire de MacArthur qui, en bon fantassin, ne jure que par l’attaque frontale, qu’il a déjà menée, non sans succès, en Nouvelle-Guinée ou aux Îles de l’Amirauté, parallèlement à Halsey, qu’il aurait souhaité mener contre Rabaul, en compagnie de Halsey, et qu’il s’est juré de mener aux Philippines… avec Halsey
Mais il avait aussi entériné le traditionnel clivage entre l’Infanterie et la Marine, et leurs conceptions doctrinales respectives, représentées, pour la première, par MacArthur et, pour la seconde, par Nimitz, deux hommes que tout ou presque opposait,... à commencer bien sûr par leur personnalité.
A ma gauche, le général Douglas MacArthur, 64 ans, un des militaires les plus controversés de l’Histoire américaine, une authentique prima donna qui ne se déplace jamais sans son propre service de Presse (!), et un homme qui, à l'image d'un Bernard Montgomery, a une très haute opinion de lui-même et avec lequel seule une poignée d'hommes, comme Halsey, sont d'ailleurs en mesure de s'entendre.
A ma droite, l’amiral Chester Nimitz, 59 ans, aussi discret et effacé que MacArthur est flamboyant, et qui parle sans jamais hausser le ton, comme s’il voulait en permanence s’excuser d’être-là.
A Hawaï, Nimitz est venu défendre la position de la Marine, et en particulier celle de l’amiral King, Chef des Opérations navales, qui privilégie une stratégie qu’on pourrait qualifier de "périphérique" et consistant pour l'essentiel à priver le Japon de ses sources d’approvisionnement, en lui imposant un blocus maritime complet, synonyme d'asphyxie.
Tout le contraire de MacArthur qui, en bon fantassin, ne jure que par l’attaque frontale, qu’il a déjà menée, non sans succès, en Nouvelle-Guinée ou aux Îles de l’Amirauté, parallèlement à Halsey, qu’il aurait souhaité mener contre Rabaul, en compagnie de Halsey, et qu’il s’est juré de mener aux Philippines… avec Halsey
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