La casquette et la pipe, image traditionnelle de MacArthur |
... Hawaï, 26 juillet 1944
"I came out of Bataan and I shall return !" - "Je suis sorti de Bataan et j'y retournerai !" - avait déclaré Douglas MacArthur à la gare de Terowie, minuscule bourgade d'Australie du Sud, le 20 mars 1942, soit une semaine après avoir dû fuir Bataan.
Et même si la poussée japonaise semblait irrésistible, MacArthur avait conservé sa foi intacte : le 18 avril suivant, il avait même été nommé "Commandant suprême des forces alliées de la Southwest Pacific Area" (SWPA), titre pompeux qui pour l'heure ne représentait pas grand-chose mais dont il entendait bien se servir pour remettre un jour les pieds aux Philippines où, tel un proconsul romain, il avait régné pendant six ans
Vingt-huit mois plus tard, c'est à la demande du Président Roosevelt que le grand homme se présente à Hawaï, pour y plaider la cause des Philippins… mais aussi la sienne.
En cet été 1944, l'Amérique a retrouvé le sourire : si les Philippines sont toujours occupées par plus de 300 000 soldats japonais, la Victoire a désormais changé de camp : en Europe, les Alliés occidentaux ont ouvert un "deuxième Front" en Normandie, les Russes ont lancé une gigantesque offensive – l’Opération Bagration - qui va bientôt les amener aux frontières de l’Allemagne nazie, et dans le Pacifique, les Japonais n'ont plus cessé de reculer depuis leur défaite de Guadalcanal, au début de l'année 1943.
Mais si l’heure est à présent à l’optimisme, la question de savoir où porter le prochain effort demeure entière…
"I came out of Bataan and I shall return !" - "Je suis sorti de Bataan et j'y retournerai !" - avait déclaré Douglas MacArthur à la gare de Terowie, minuscule bourgade d'Australie du Sud, le 20 mars 1942, soit une semaine après avoir dû fuir Bataan.
Et même si la poussée japonaise semblait irrésistible, MacArthur avait conservé sa foi intacte : le 18 avril suivant, il avait même été nommé "Commandant suprême des forces alliées de la Southwest Pacific Area" (SWPA), titre pompeux qui pour l'heure ne représentait pas grand-chose mais dont il entendait bien se servir pour remettre un jour les pieds aux Philippines où, tel un proconsul romain, il avait régné pendant six ans
Vingt-huit mois plus tard, c'est à la demande du Président Roosevelt que le grand homme se présente à Hawaï, pour y plaider la cause des Philippins… mais aussi la sienne.
En cet été 1944, l'Amérique a retrouvé le sourire : si les Philippines sont toujours occupées par plus de 300 000 soldats japonais, la Victoire a désormais changé de camp : en Europe, les Alliés occidentaux ont ouvert un "deuxième Front" en Normandie, les Russes ont lancé une gigantesque offensive – l’Opération Bagration - qui va bientôt les amener aux frontières de l’Allemagne nazie, et dans le Pacifique, les Japonais n'ont plus cessé de reculer depuis leur défaite de Guadalcanal, au début de l'année 1943.
Mais si l’heure est à présent à l’optimisme, la question de savoir où porter le prochain effort demeure entière…
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