Marpi Point, Saïpan : soldats et civils japonais se jettent du haut de la falaise... |
… mais comme toujours, et malgré les tonnes et les tonnes de bombes, d’obus et de projectiles divers que l'on déverse, les défenseurs de Saïpan, que tout le monde croyait morts et même réduits en poussières d’étoiles, ces défenseurs surgissent des endroits les improbables et continuent de résister avec acharnement, en particulier la nuit, aidés dans leur tâche par les nombreux civils japonais de l’île qui, au bout du compte, et plutôt que de tomber sous la coupe des Américains, se suicideront par milliers, hommes, femmes, vieillards et enfants, en se jetant notamment du haut des falaises de Marpi Point
Saïpan est un monstrueux charnier, un abattoir à ciel ouvert où, pendant trois semaines, Américains et Japonais vont s’entretuer pour la possession de quelques mètres carrés de plage, de jungle ou de rocher sans valeur, où les bulldozers ensevelissent indifféremment les vivants, les blessés et les morts, où les armes automatiques, les grenades, les mortiers et les lance-flammes unissent chacun dans un même magma de chairs informes.
Et quand les combats organisés cesseront enfin, le 9 juillet (1), plus de 3 400 soldats américains auront été tués, et près de 14 000 autres blessés.
Les Japonais, pour leur part, déploreront la perte de 29 000 soldats (dont 5 000 par suicide), soit plus de 95% d’une garnison évaluée à environ 30 000 hommes, ainsi que la disparition de la quasi-totalité des quelque 22 000 civils de l’île…
(1) quelques dizaines de soldats japonais irréductibles continueront néanmoins la résistance dans les montagnes jusqu’en décembre 1945
Saïpan est un monstrueux charnier, un abattoir à ciel ouvert où, pendant trois semaines, Américains et Japonais vont s’entretuer pour la possession de quelques mètres carrés de plage, de jungle ou de rocher sans valeur, où les bulldozers ensevelissent indifféremment les vivants, les blessés et les morts, où les armes automatiques, les grenades, les mortiers et les lance-flammes unissent chacun dans un même magma de chairs informes.
Et quand les combats organisés cesseront enfin, le 9 juillet (1), plus de 3 400 soldats américains auront été tués, et près de 14 000 autres blessés.
Les Japonais, pour leur part, déploreront la perte de 29 000 soldats (dont 5 000 par suicide), soit plus de 95% d’une garnison évaluée à environ 30 000 hommes, ainsi que la disparition de la quasi-totalité des quelque 22 000 civils de l’île…
(1) quelques dizaines de soldats japonais irréductibles continueront néanmoins la résistance dans les montagnes jusqu’en décembre 1945
Aucun commentaire:
Publier un commentaire