Les Mariannes, théâtre d'une exécution connue sous le nom de "Tir aux pigeons" |
... îles Mariannes, 11 juin 1944
Le succès, ou l'échec, de A-Go reposant très - et trop - largement sur la surprise, Ozawa a pris la décision, à la mi-mai, de positionner sa flotte près de Tawi-Tawi (Philippines), soit dans une position d'attente supposément discrète... mais pas assez en tout cas pour échapper longtemps à l'attention des Américains, lesquels sont par ailleurs régulièrement informés de la composition et des mouvements de son escadre par leurs services de cryptographie !
Mauvais début, donc,... et d'autant plus que ces mêmes Américains, décidément très vexants, ont pour leur part commencé, dès le 11 juin, à matraquer les différents terrains d'aviation des Mariannes...
Dit autrement, et avant-même que débute réellement A-Go, près de la moitié des appareils terrestres sur lesquels les Japonais comptaient pour contrebalancer l'infériorité numérique de leur aéronavale ont déjà été détruits !
Mais quand le saké est versé, il faut le boire, et le 13 juin, la flotte japonaise met donc le cap vers l'archipel... constamment suivie à la trace par l'un ou l'autre sous-marin américain.
Le même jour, les bâtiments et chasseurs-bombardiers de la Navy entreprennent quant à eux le pilonnage systématique de leur principal objectif, Saïpan, que les Japonais ont arraché aux Allemands en 1914 (1), et sur laquelle ils font pleuvoir l'habituel déluge de bombes et d'obus, en prévision du débarquement des Marines, qui débute à l'aube du 15 juin...
Le succès, ou l'échec, de A-Go reposant très - et trop - largement sur la surprise, Ozawa a pris la décision, à la mi-mai, de positionner sa flotte près de Tawi-Tawi (Philippines), soit dans une position d'attente supposément discrète... mais pas assez en tout cas pour échapper longtemps à l'attention des Américains, lesquels sont par ailleurs régulièrement informés de la composition et des mouvements de son escadre par leurs services de cryptographie !
Mauvais début, donc,... et d'autant plus que ces mêmes Américains, décidément très vexants, ont pour leur part commencé, dès le 11 juin, à matraquer les différents terrains d'aviation des Mariannes...
Dit autrement, et avant-même que débute réellement A-Go, près de la moitié des appareils terrestres sur lesquels les Japonais comptaient pour contrebalancer l'infériorité numérique de leur aéronavale ont déjà été détruits !
Mais quand le saké est versé, il faut le boire, et le 13 juin, la flotte japonaise met donc le cap vers l'archipel... constamment suivie à la trace par l'un ou l'autre sous-marin américain.
Le même jour, les bâtiments et chasseurs-bombardiers de la Navy entreprennent quant à eux le pilonnage systématique de leur principal objectif, Saïpan, que les Japonais ont arraché aux Allemands en 1914 (1), et sur laquelle ils font pleuvoir l'habituel déluge de bombes et d'obus, en prévision du débarquement des Marines, qui débute à l'aube du 15 juin...
(1) espagnoles, puis allemandes de 1899 à 1914, les Mariannes avaient finalement été attribuées au Japon par le Traité de Versailles de 1919
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