Car n'était la résistance de plus en plus acharnée, et de plus en plus suicidaire, de leur adversaire, plus rien ne semble en mesure de stopper les Américains qui, à l'image des bulldozers de leurs Seabees, progressent lentement mais inexorablement vers leur but, en broyant tout sous leur passage.
Les Salomons, où les combats avaient pourtant bien mal commencé l'année précédente, sont désormais américaines, de même que les Gilbert, tandis que la conquête des Marshall, puis celle des Marianne, ne semble plus qu'une affaire de mois, si pas de semaines.
Les premiers porte-avions lourds de la nouvelle classe Essex ont commencé à entrer en service, de même que de nouveaux appareils, comme le Hellcat et le Corsair, bien plus performants et puissants que tout ce que les Japonais sont en mesure de lancer contre eux.
Qu'il s'agisse de navires ou d'avions, de marins, d'aviateurs ou de fantassins, les pertes demeurent certes élevées, mais sont aussi de plus en plus faciles à remplacer : l'industrie de guerre américaine tourne en effet à plein rendement, bien mieux, et bien plus vite, que son homologue japonaise, tandis que les écoles et autres académies sont en mesure d'expédier vers le Front tous les soldats et officiers nécessaires, lesquels ont de surcroît l'immense avantage de pouvoir s'entraîner à leur rythme, toujours fort loin des combats, et toujours sous la supervision d'authentiques vétérans, à même de leur enseigner tous les "trucs" et moyens pour vaincre... et rester en vie.
Par contraste, la situation des Japonais apparaît déjà comme désespérée...
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