… les mêmes causes entraînant les mêmes effets, et aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, les B-25 sont donc parvenus, après cinq heures de vol, au-dessus des objectifs qui leur avaient été assignés et sans avoir aperçu un seul chasseur ennemi !
Immortalisée en 1944 par le réalisateur Mervyn LeRoy, leurs "30 secondes sur Tokyo" durent en réalité plus de cinq minutes, vu l'étendue de la capitale japonaise. Surtout, elles n’offrent aucune ressemblance avec les images dignes de l'Apocalypse - avec force immeubles qui s'effondrent et usines qui s'embrasent - qu’en donnera ensuite le cinéma.
Avec seulement une tonne de bombes par avion, il ne peut d’ailleurs en être autrement, et la majorité des Tokyoïtes n’apprendra du reste l’existence du bombardement que par ouï-dires !
Qu’importe : le coup fait, il importe à présent de rallier la Chine au plus vite. Mais la nuit tombe, la météo ne cesse de se dégrader, l’essence diminue, les terrains promis demeurent invisibles, en sorte que les équipages n’ont bientôt plus le choix qu’entre se parachuter ou tenter un atterrissage forcé qui, dans un cas comme dans l’autre, se traduit par la complète destruction de leur appareil, à l’exception d’un seul, le 02242, qui préfère se dérouter vers la Sibérie, où l’équipage est immédiatement interné !
Et à la destruction de quinze appareils sur seize (1) s’ajoute la perte de onze aviateurs, tués ou capturés par les Japonais.
Immortalisée en 1944 par le réalisateur Mervyn LeRoy, leurs "30 secondes sur Tokyo" durent en réalité plus de cinq minutes, vu l'étendue de la capitale japonaise. Surtout, elles n’offrent aucune ressemblance avec les images dignes de l'Apocalypse - avec force immeubles qui s'effondrent et usines qui s'embrasent - qu’en donnera ensuite le cinéma.
Avec seulement une tonne de bombes par avion, il ne peut d’ailleurs en être autrement, et la majorité des Tokyoïtes n’apprendra du reste l’existence du bombardement que par ouï-dires !
Qu’importe : le coup fait, il importe à présent de rallier la Chine au plus vite. Mais la nuit tombe, la météo ne cesse de se dégrader, l’essence diminue, les terrains promis demeurent invisibles, en sorte que les équipages n’ont bientôt plus le choix qu’entre se parachuter ou tenter un atterrissage forcé qui, dans un cas comme dans l’autre, se traduit par la complète destruction de leur appareil, à l’exception d’un seul, le 02242, qui préfère se dérouter vers la Sibérie, où l’équipage est immédiatement interné !
Et à la destruction de quinze appareils sur seize (1) s’ajoute la perte de onze aviateurs, tués ou capturés par les Japonais.
Rarement, peut-être même jamais, a-t-on vu un chef d'escadre perdre en une seule mission l'intégralité des avions et des équipages placés sous son commandement, et le tout pour un résultat militaire à peu près nul…
(1) après plus d'un an de captivité, les cinq aviateurs réfugiés en URSS parviendront néanmoins à s'enfuir par l'Iran, et à rallier les États-Unis en mai 1943, mais l'avion, lui, sera confisqué et incorporé au sein des VVS soviétiques, puis vraisemblablement ferraillé en 1950
(1) après plus d'un an de captivité, les cinq aviateurs réfugiés en URSS parviendront néanmoins à s'enfuir par l'Iran, et à rallier les États-Unis en mai 1943, mais l'avion, lui, sera confisqué et incorporé au sein des VVS soviétiques, puis vraisemblablement ferraillé en 1950
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