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| Marquage sur une bombe de 500 livres : de fait, ce n'est que le commencement... |
… de fait, Doolittle, qui pendant des semaines va s’efforcer de rassembler puis de mettre à l’abri ses équipages rescapés (1), s’attend à passer en court martiale, et se montrera donc fort surpris d’apprendre, le 28 avril, qu’il est au contraire promu général, prélude à un retour triomphal aux États-Unis, où il se verra décerner la plus haute décoration militaire américaine des mains du Président en personne !
Car aussi faibles peuvent-ils sembler, les résultats du bombardement de Tokyo n'en constituent pas moins une victoire qui, habilement exploitée par la Propagande, va galvaniser la Nation et la convaincre que la victoire, finalement, est à portée de mains.
De toute manière, les seize appareils perdus dans l’aventure ne représentent rien - à peine deux heures de travail (!) - pour cette Amérique qui en perdra encore des dizaines de milliers, mais en fabriquera deux-cents-soixante-dix mille autres de 1942 à 1945, soit cinq à six fois plus que le Japon !
Rapidement devenu légendaire, le Raid sur Tokyo ne changera rien à la guerre, mais constituera plutôt un des déclics qui vont lui permettre de se poursuivre jusqu’à la victoire finale contre le Japon.
Au Japon, justement, ce raid a causé une émotion considérable, du moins parmi les responsables militaires, qui sont bien décidés à mettre cette fois le pays définitivement à l’abri d’un autre incident du même genre.
Au sein de l’État-major de l’amiral Yamamoto, on est d’ailleurs déjà occupé à plancher sur un plan grandiose - un de plus - qui, dans quelques semaines, va malheureusement déboucher sur le désastre de Midway…
(1) pour les détails de ce raid et de ses conséquences, notamment sur la population civile chinoise : Saviez-vous que… 30 secondes sur Tokyo
Car aussi faibles peuvent-ils sembler, les résultats du bombardement de Tokyo n'en constituent pas moins une victoire qui, habilement exploitée par la Propagande, va galvaniser la Nation et la convaincre que la victoire, finalement, est à portée de mains.
De toute manière, les seize appareils perdus dans l’aventure ne représentent rien - à peine deux heures de travail (!) - pour cette Amérique qui en perdra encore des dizaines de milliers, mais en fabriquera deux-cents-soixante-dix mille autres de 1942 à 1945, soit cinq à six fois plus que le Japon !
Rapidement devenu légendaire, le Raid sur Tokyo ne changera rien à la guerre, mais constituera plutôt un des déclics qui vont lui permettre de se poursuivre jusqu’à la victoire finale contre le Japon.
Au Japon, justement, ce raid a causé une émotion considérable, du moins parmi les responsables militaires, qui sont bien décidés à mettre cette fois le pays définitivement à l’abri d’un autre incident du même genre.
Au sein de l’État-major de l’amiral Yamamoto, on est d’ailleurs déjà occupé à plancher sur un plan grandiose - un de plus - qui, dans quelques semaines, va malheureusement déboucher sur le désastre de Midway…
(1) pour les détails de ce raid et de ses conséquences, notamment sur la population civile chinoise : Saviez-vous que… 30 secondes sur Tokyo
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