L'envol des B-25 : Tokyo est à 1 000 kilomètres.. |
... 18 avril 1942, 09h16
Noblesse oblige, le premier B-25 à s'élancer vers le Japon n'est autre que le 02344, soit l'avion de Doolittle lui-même.
Freins bloqués, ses deux Wright hurlant à plein régime, l'avion vibre de toutes ses pièces, comme prêt à se désintégrer d'un instant à l'autre.
Au signal de l'officier de pont, Doolittle lâche les freins, et lentement, invraisemblablement, le bombardier commence à rouler, avale les quelque cent mètres de pont disponibles, disparaît un instant à l'extrémité de celui-ci, puis, de manière plus invraisemblable encore, s'élève petit à petit, vire sur l'aile, et prend aussitôt la direction de Tokyo, à plus de 1 000 kms de là.
Et comme les miracles ne valent que pour les insensés, la scène se reproduit d’avion à avion : à 09h16, après le départ du 02267 "TNT" - le seul à partir vers Kobe - il ne reste plus sur le Hornet que le 02268 "Bat Out of Hell".
Faut-il y voir un signe démoniaque ou alors, tout simplement, l'effet de la fatigue et d'un instant d'inattention : au moment où le "Bat Out of Hell" s'élance, un marin glisse juste devant lui,... et perd un bras, sectionné par une des hélices du bimoteur, qui prend néanmoins son envol sans autre forme de procès, avant que le Hornet, et tout le reste de la flottille, ne virent de 180 degrés.
Le sort en est jeté : les Doolittle Boys sont tous en route vers le Japon, et les porte-avions américains sur le chemin du retour vers Pearl Harbor.
A bord, chacun prie pour le succès de la mission,… mais aussi pour ne pas croiser la flotte japonaise, dont tout le monde est convaincu qu’elle est déjà à leurs trousses…
Noblesse oblige, le premier B-25 à s'élancer vers le Japon n'est autre que le 02344, soit l'avion de Doolittle lui-même.
Freins bloqués, ses deux Wright hurlant à plein régime, l'avion vibre de toutes ses pièces, comme prêt à se désintégrer d'un instant à l'autre.
Au signal de l'officier de pont, Doolittle lâche les freins, et lentement, invraisemblablement, le bombardier commence à rouler, avale les quelque cent mètres de pont disponibles, disparaît un instant à l'extrémité de celui-ci, puis, de manière plus invraisemblable encore, s'élève petit à petit, vire sur l'aile, et prend aussitôt la direction de Tokyo, à plus de 1 000 kms de là.
Et comme les miracles ne valent que pour les insensés, la scène se reproduit d’avion à avion : à 09h16, après le départ du 02267 "TNT" - le seul à partir vers Kobe - il ne reste plus sur le Hornet que le 02268 "Bat Out of Hell".
Faut-il y voir un signe démoniaque ou alors, tout simplement, l'effet de la fatigue et d'un instant d'inattention : au moment où le "Bat Out of Hell" s'élance, un marin glisse juste devant lui,... et perd un bras, sectionné par une des hélices du bimoteur, qui prend néanmoins son envol sans autre forme de procès, avant que le Hornet, et tout le reste de la flottille, ne virent de 180 degrés.
Le sort en est jeté : les Doolittle Boys sont tous en route vers le Japon, et les porte-avions américains sur le chemin du retour vers Pearl Harbor.
A bord, chacun prie pour le succès de la mission,… mais aussi pour ne pas croiser la flotte japonaise, dont tout le monde est convaincu qu’elle est déjà à leurs trousses…
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