Doolittle, attachant une médaille japonaise à une bombe de 500 livres |
... 17 avril 1942
Alors que l'escadre, désormais réduite aux seuls porte-avions, croiseurs et destroyers, cingle à plus de 20 nœuds vers les côtes japonaises, et sous une mer très agitée, chacun à bord du Hornet s'affaire aux derniers préparatifs de cette mission historique.
Sous les objectifs des photographes, qui se chargeront d'immortaliser l'événement, les mécaniciens font le plein des avions (plus de 4 400 litres par appareil) et les armuriers celui des mitrailleuses (deux .50 dans la tourelle de dos, et une .30 dans le cône avant)
Mais la grande affaire, c'est le chargement des bombes (une tonne par avion), qui donne lieu à un cérémonial devenu incompréhensible au lecteur contemporain, conditionné par trois générations de Paix et d'idéologie "zéro mort" : posées devant les avions, les dites bombes sont en effet, et comme le veut la virile tradition de l'époque, ornées de "petits messages personnels" plus ou moins subtils à l'intention de leurs futures victimes !
Certaines de ces bombes - admirez la symbolique - se voient même agrémentées de rutilantes décorations militaires que plusieurs officiers présents, dont Doolittle, avaient obtenu des autorités japonaises avant la guerre (1)...
Cette importante formalité patriotique accomplie, ne reste plus qu'à attendre le départ du raid, prévu pour le lendemain, en fin d'après-midi.
Mais, comme dans toutes les batailles, la première victime ne sera pas celle qu'on croit...
(1) Halsey avait lui-même reçu une décoration japonaise en 1908, à l'occasion du passage de la Great White Fleet au Japon, mais l'avait malencontreusement égarée.
Alors que l'escadre, désormais réduite aux seuls porte-avions, croiseurs et destroyers, cingle à plus de 20 nœuds vers les côtes japonaises, et sous une mer très agitée, chacun à bord du Hornet s'affaire aux derniers préparatifs de cette mission historique.
Sous les objectifs des photographes, qui se chargeront d'immortaliser l'événement, les mécaniciens font le plein des avions (plus de 4 400 litres par appareil) et les armuriers celui des mitrailleuses (deux .50 dans la tourelle de dos, et une .30 dans le cône avant)
Mais la grande affaire, c'est le chargement des bombes (une tonne par avion), qui donne lieu à un cérémonial devenu incompréhensible au lecteur contemporain, conditionné par trois générations de Paix et d'idéologie "zéro mort" : posées devant les avions, les dites bombes sont en effet, et comme le veut la virile tradition de l'époque, ornées de "petits messages personnels" plus ou moins subtils à l'intention de leurs futures victimes !
Certaines de ces bombes - admirez la symbolique - se voient même agrémentées de rutilantes décorations militaires que plusieurs officiers présents, dont Doolittle, avaient obtenu des autorités japonaises avant la guerre (1)...
Cette importante formalité patriotique accomplie, ne reste plus qu'à attendre le départ du raid, prévu pour le lendemain, en fin d'après-midi.
Mais, comme dans toutes les batailles, la première victime ne sera pas celle qu'on croit...
(1) Halsey avait lui-même reçu une décoration japonaise en 1908, à l'occasion du passage de la Great White Fleet au Japon, mais l'avait malencontreusement égarée.
1 commentaire:
La première victime d'une bataille, c'est le plan de bataille !
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