B-25 sur le pont du Hornet : "nous ne pouvions en croire nos yeux" |
... au large de Midway, 13 avril 1942
Pour les marins du Hornet, la rencontre avec l'Enterprise, au large de Midway, est à la fois une source de soulagement et de jalousie.
Soulagement parce que c'est à ce dernier, ainsi qu'à ses navires d'accompagnement, que revient la protection d'une flotte maintenant dangereusement proche des eaux japonaises; jalousie parce que l'Enterprise, de la même classe que le Hornet mais mis en service trois ans plus tôt, est déjà devenu une légende qui, depuis le premier jour de la guerre, n'a par ailleurs jamais cessé de côtoyer le danger tout en jouissant lui-même d'une chance insolente (1)
Sur l'Enterprise, justement, chacun s'interroge : "nous ne pouvions en croire nos yeux", expliquera un marin. "[le Hornet] transportait seize North American B-25. Nous savions que ces avions auraient des problèmes en décollant du Hornet, et nous étions sûrs que s'ils réussissaient à décoller, ils ne seraient jamais capables d'y revenir" (2)
Quelques instants plus tard, l'annonce de leur véritable mission provoque en revanche des vivats à travers toutes les coursives : chacun a hâte d'arriver au large de Tokyo et d'y faire pleuvoir les premières bombes de la guerre.
Dans l'après-midi du 17 avril, Halsey, constatant que son escadre n'est désormais plus qu'à environ 1 500 kms des côtes japonaises, prend la décision de laisser les lents pétroliers derrière lui et, sous la protection de ses seuls croiseurs et destroyers, de foncer vers le Japon à plus de 20 nœuds...
(1) de fait, l'Enterprise, bien qu'endommagé à diverses reprises, survivra à la guerre alors que le Hornet, sera quant à lui coulé le 26 octobre 1942, lors de la Bataille des Îles Santa Cruz
(2) Wikovits, op cit. page 72
Pour les marins du Hornet, la rencontre avec l'Enterprise, au large de Midway, est à la fois une source de soulagement et de jalousie.
Soulagement parce que c'est à ce dernier, ainsi qu'à ses navires d'accompagnement, que revient la protection d'une flotte maintenant dangereusement proche des eaux japonaises; jalousie parce que l'Enterprise, de la même classe que le Hornet mais mis en service trois ans plus tôt, est déjà devenu une légende qui, depuis le premier jour de la guerre, n'a par ailleurs jamais cessé de côtoyer le danger tout en jouissant lui-même d'une chance insolente (1)
Sur l'Enterprise, justement, chacun s'interroge : "nous ne pouvions en croire nos yeux", expliquera un marin. "[le Hornet] transportait seize North American B-25. Nous savions que ces avions auraient des problèmes en décollant du Hornet, et nous étions sûrs que s'ils réussissaient à décoller, ils ne seraient jamais capables d'y revenir" (2)
Quelques instants plus tard, l'annonce de leur véritable mission provoque en revanche des vivats à travers toutes les coursives : chacun a hâte d'arriver au large de Tokyo et d'y faire pleuvoir les premières bombes de la guerre.
Dans l'après-midi du 17 avril, Halsey, constatant que son escadre n'est désormais plus qu'à environ 1 500 kms des côtes japonaises, prend la décision de laisser les lents pétroliers derrière lui et, sous la protection de ses seuls croiseurs et destroyers, de foncer vers le Japon à plus de 20 nœuds...
(1) de fait, l'Enterprise, bien qu'endommagé à diverses reprises, survivra à la guerre alors que le Hornet, sera quant à lui coulé le 26 octobre 1942, lors de la Bataille des Îles Santa Cruz
(2) Wikovits, op cit. page 72
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