James Doolittle, après le raid. "Volez jusqu'à Tokyo tous frais payés" |
... pendant des semaines, Roosevelt a harcelé marins et aviateurs à la recherche d’une solution que ceux-ci ont été bien incapables de lui fournir, n’y voyant au demeurant qu’une bien inutile, et par ailleurs fort risquée, lubie présidentielle.
Mais si Roosevelt est un très mauvais soldat, c’est en revanche un excellent politicien, qui sait qu’en ces heures difficiles le peuple américain a besoin d’un symbole fort,… quel qu’en soit le coût.
Le 10 janvier 1942, Francis Low, un obscur capitaine de l’État-major de l’amiral King, s’est finalement présenté avec une solution originale : puisque les bombardiers de la Marine n’ont pas une autonomie suffisante pour rallier Tokyo depuis un porte-avions, et puisque les bombardiers de l’Armée n’ont à leur disposition aucun terrain suffisamment proche du Japon… pourquoi ne pas essayer de faire décoller des bombardiers de l’Armée depuis un porte-avions de la Marine ?
Fin janvier, l’idée a été soumise au général Henry Harley Arnold, commandant-en-chef de l’USAAF, qui a aussitôt décidé d’en faire valider le principe par nul autre que le lieutenant-colonel James Doolittle
A 45 ans - il les a fêtés le 14 décembre - ce dernier est déjà une légende de l'Aviation américaine, et même de l'Aviation tout court : dans l'entre-deux-guerres, il a en effet multiplié les records d'endurance et de vitesse, gagné la Coupe Schneider en 1925, le Trophée Bendix en 1931, puis le Trophée Thompson en 1932.
Ayant pris sa retraite de l'Air Corps à la fin des années 1930, Doolittle a été rappelé au service actif au lendemain de l'attaque contre Pearl Harbor, puis promu lieutenant-colonel le 2 janvier 1942, avant d'hériter de ce raid aérien contre Tokyo, qu'il a d'ailleurs reçu l'autorisation de mener lui-même, ce qui pourrait à juste titre passer pour incongru - les autres aviateurs du dit raid auront tous la moitié de son âge ! - mais qui s'explique à la fois par l'expérience de l'intéressé et, surtout, par son aura et sa renommée, éléments indispensables en ce début d'année 1942, où l'Amérique est désespérément à la recherche de héros et de légendes auxquels se raccrocher...
Mais si Roosevelt est un très mauvais soldat, c’est en revanche un excellent politicien, qui sait qu’en ces heures difficiles le peuple américain a besoin d’un symbole fort,… quel qu’en soit le coût.
Le 10 janvier 1942, Francis Low, un obscur capitaine de l’État-major de l’amiral King, s’est finalement présenté avec une solution originale : puisque les bombardiers de la Marine n’ont pas une autonomie suffisante pour rallier Tokyo depuis un porte-avions, et puisque les bombardiers de l’Armée n’ont à leur disposition aucun terrain suffisamment proche du Japon… pourquoi ne pas essayer de faire décoller des bombardiers de l’Armée depuis un porte-avions de la Marine ?
Fin janvier, l’idée a été soumise au général Henry Harley Arnold, commandant-en-chef de l’USAAF, qui a aussitôt décidé d’en faire valider le principe par nul autre que le lieutenant-colonel James Doolittle
A 45 ans - il les a fêtés le 14 décembre - ce dernier est déjà une légende de l'Aviation américaine, et même de l'Aviation tout court : dans l'entre-deux-guerres, il a en effet multiplié les records d'endurance et de vitesse, gagné la Coupe Schneider en 1925, le Trophée Bendix en 1931, puis le Trophée Thompson en 1932.
Ayant pris sa retraite de l'Air Corps à la fin des années 1930, Doolittle a été rappelé au service actif au lendemain de l'attaque contre Pearl Harbor, puis promu lieutenant-colonel le 2 janvier 1942, avant d'hériter de ce raid aérien contre Tokyo, qu'il a d'ailleurs reçu l'autorisation de mener lui-même, ce qui pourrait à juste titre passer pour incongru - les autres aviateurs du dit raid auront tous la moitié de son âge ! - mais qui s'explique à la fois par l'expérience de l'intéressé et, surtout, par son aura et sa renommée, éléments indispensables en ce début d'année 1942, où l'Amérique est désespérément à la recherche de héros et de légendes auxquels se raccrocher...
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