Le B-25 "Ruptured Duck" reproduit pour le film "30 secondes sur Tokyo" |
… après un rapide examen, le nouveau bimoteur de North American, le B-25 Mitchell, lui est apparu, grâce à sa plus faible envergure, comme le mieux adapté à cette étrange mission, tandis qu'un bref calcul l’a amené à penser qu'on pourrait en caser jusqu'à seize sur un porte-avions comme le Hornet.
Restait évidemment à résoudre quelques "petits problèmes", comme l'obligation d'augmenter l'autonomie de l'avion de plus de 50% et, surtout, à valider la possibilité de décoller en une grosse centaine de mètres un avion qui, à l'ordinaire, en réclamait quatre ou cinq fois plus !
Le 2 février, à Norfolk, deux B-25 ont donc été chargés sur le Hornet pour une mission d'entraînement qui, à la stupéfaction générale, s'est déroulée sans problème, car même si son pont est bien plus court qu'une piste d'aérodrome, le Hornet peut en effet ajouter sa propre vitesse de déplacement - 50 à 60 kms/h - face au vent, ce qui, moyennant quelques précautions, et un bon entraînement des pilotes, suffit au décollage
Ce problème réglé, il a néanmoins fallu résoudre celui de l'autonomie : pour permettre aux avions de voler sur plus de 4 000 kilomètres, on n'a en effet eu d’autre choix que de faire passer la capacité de carburant de 2 400 à plus de 4 400 litres, ce qui, avec la masse des réservoirs auxiliaires et de leurs circuits d'alimentation, représentait plus de deux tonnes supplémentaires.
Comme on ne pouvait sacrifier ni la charge de bombes prévue (une tonne), ni se passer d'un seul des cinq membres d'équipage, la seule manière de compenser pareille prise de poids a consisté à sse débarrasser de tout ce qui ne s'avérait pas rigoureusement indispensable,... à commencer par l’armement défensif.
La suppression de la tourelle ventrale (et rétractable) a ainsi permis de gagner près de 600 kilos, mais on est allé encore plus loin, en sacrifiant également les deux mitrailleuses du cône arrière, et en les remplaçant par de simples bouts de bois peints en noir... dont on espère du moins qu'ils feront illusion en cas d'attaque par des chasseurs japonais...
Restait évidemment à résoudre quelques "petits problèmes", comme l'obligation d'augmenter l'autonomie de l'avion de plus de 50% et, surtout, à valider la possibilité de décoller en une grosse centaine de mètres un avion qui, à l'ordinaire, en réclamait quatre ou cinq fois plus !
Le 2 février, à Norfolk, deux B-25 ont donc été chargés sur le Hornet pour une mission d'entraînement qui, à la stupéfaction générale, s'est déroulée sans problème, car même si son pont est bien plus court qu'une piste d'aérodrome, le Hornet peut en effet ajouter sa propre vitesse de déplacement - 50 à 60 kms/h - face au vent, ce qui, moyennant quelques précautions, et un bon entraînement des pilotes, suffit au décollage
Ce problème réglé, il a néanmoins fallu résoudre celui de l'autonomie : pour permettre aux avions de voler sur plus de 4 000 kilomètres, on n'a en effet eu d’autre choix que de faire passer la capacité de carburant de 2 400 à plus de 4 400 litres, ce qui, avec la masse des réservoirs auxiliaires et de leurs circuits d'alimentation, représentait plus de deux tonnes supplémentaires.
Comme on ne pouvait sacrifier ni la charge de bombes prévue (une tonne), ni se passer d'un seul des cinq membres d'équipage, la seule manière de compenser pareille prise de poids a consisté à sse débarrasser de tout ce qui ne s'avérait pas rigoureusement indispensable,... à commencer par l’armement défensif.
La suppression de la tourelle ventrale (et rétractable) a ainsi permis de gagner près de 600 kilos, mais on est allé encore plus loin, en sacrifiant également les deux mitrailleuses du cône arrière, et en les remplaçant par de simples bouts de bois peints en noir... dont on espère du moins qu'ils feront illusion en cas d'attaque par des chasseurs japonais...
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