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| Wildcat, près à décoller pour Marcus. Notez la taille des cocardes... |
... 200 kms de l'Ile Marcus, 4 mars 1942
La véritable motivation de ce raid sur Marcus est donc à chercher ailleurs : "Nous pensions qu'en attaquant un endroit si proche des îles principales de l'Empire, nous pourrions les irriter quelque peu", dira Halsey. "C'était comme faire un pied-de-nez, et c'était important pour le moral de nos gens" (1)
Et comme la chance favorise apparemment les audacieux, c'est donc sans avoir été inquiété ni même repéré que l'Enterprise se présente à quelque 200 kms de Marcus au matin du 4 mars.
La véritable motivation de ce raid sur Marcus est donc à chercher ailleurs : "Nous pensions qu'en attaquant un endroit si proche des îles principales de l'Empire, nous pourrions les irriter quelque peu", dira Halsey. "C'était comme faire un pied-de-nez, et c'était important pour le moral de nos gens" (1)
Et comme la chance favorise apparemment les audacieux, c'est donc sans avoir été inquiété ni même repéré que l'Enterprise se présente à quelque 200 kms de Marcus au matin du 4 mars.
Comme il fallait s'y attendre, les résultats de l'attaque sont militairement fort médiocres, puisqu'ils se limitent pour l'essentiel à la destruction d'une simple station radio (!), mais qu'importe, c'est à nouveau en héros que Halsey et l'Enterprise sont accueillis lors de leur retour à Pearl Harbor une semaine plus tard.
Côté japonais, c'est à nouveau la consternation, non pas en raison des dommages subis, mais bien parce que personne n'est une fois de plus parvenu à attaquer, ni même à repérer (!) un porte-avions américain et toute son escorte !
A l'évidence, souligne Matome Ugaki, chef d'État-major de la Flotte combinée, les Américains vont continuer à mener des raids de ce genre, et "il est heureux pour nous qu'en cette occasion, l'ennemi se soit contenté de nous égratigner et de nous donner une bonne leçon plutôt que de s'en prendre directement à Tokyo"
(...) "Leur plus probable mouvement dans le futur", conclut-il, "serait de lancer un raid aérien contre notre capitale (2)
Pour autant, personne au Japon ne porte un grand crédit à pareille éventualité : après tout, il y a tout de même une énorme différence entre s'approcher à 200 kms d'une ile perdue en plein Pacifique, et en faire de même face à la capitale de l'Empire !
Côté japonais, c'est à nouveau la consternation, non pas en raison des dommages subis, mais bien parce que personne n'est une fois de plus parvenu à attaquer, ni même à repérer (!) un porte-avions américain et toute son escorte !
A l'évidence, souligne Matome Ugaki, chef d'État-major de la Flotte combinée, les Américains vont continuer à mener des raids de ce genre, et "il est heureux pour nous qu'en cette occasion, l'ennemi se soit contenté de nous égratigner et de nous donner une bonne leçon plutôt que de s'en prendre directement à Tokyo"
(...) "Leur plus probable mouvement dans le futur", conclut-il, "serait de lancer un raid aérien contre notre capitale (2)
Pour autant, personne au Japon ne porte un grand crédit à pareille éventualité : après tout, il y a tout de même une énorme différence entre s'approcher à 200 kms d'une ile perdue en plein Pacifique, et en faire de même face à la capitale de l'Empire !
Et les Américains, du reste, pensent exactement la même chose...
(1) Wikovits, op cit, page 66
(2) ibid, page 68
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