Marcus : un triangle d'à peine 1 km carré au milieu de nulle part... |
... Wake Island, 24 février 1942
Aux États-Unis, bien sûr, l'attaque de Kwajalein a été accueillie avec de tout autres sentiments.
Qu’importe au fond les véritables résultats militaires de cette affaire, par ailleurs menée contre des îles parfaitement inconnues : “La Navy est de retour !”, s’exclame une Amérique désespérément en panne de héros et donc prête à attribuer à Halsey non seulement la Distinguished Service Medal que vient immédiatement lui remettre Nimitz, mais aussi le statut quasi mythique d’un nouveau John Paul Jones (1)
Et puisque ce raid-éclair s'est finalement déroulé bien mieux et plus facilement que prévu, pourquoi ne pas en organiser aussitôt un nouveau, contre une île tout aussi lointaine mais autrement symbolique puisqu'il s'agit de Wake, dont les Japonais, rappelons-le, se sont emparés le 23 décembre malgré la résistance acharnée des Marines.
Le 14 février, l'Enterprise et ses croiseurs reprennent donc la mer et, dix jours plus tard, font pleuvoir bombes et obus sur cette petite ile où flotte désormais le drapeau impérial nippon.
Militairement parlant, les résultats sont encore plus insignifiants qu'à Kwajalein, mais puisque les Japonais tardent à nouveau à réagir, pourquoi, tant qu'à y être, ne pas pousser jusqu'à Marcus (2), qui certes ne dit rien à personne, et surtout pas à l'Américain moyen, mais qui, depuis 1898, n'en marque pas moins et très officiellement l’extrémité est du Japon.
A moins de 2 000 kms de Tokyo, c'est tout de même courir de gros risques,... et surtout de gros risques pour pas grand-chose puisque ce minuscule caillou d'à peine un km carré (!) abrite moins de 3 000 hommes de garnison, par ailleurs dépourvus d'armements lourds...
(1) célèbre navigateur et héros de la Guerre d’Indépendance des États-Unis
(2) en japonais Minamitori-shima
Aux États-Unis, bien sûr, l'attaque de Kwajalein a été accueillie avec de tout autres sentiments.
Qu’importe au fond les véritables résultats militaires de cette affaire, par ailleurs menée contre des îles parfaitement inconnues : “La Navy est de retour !”, s’exclame une Amérique désespérément en panne de héros et donc prête à attribuer à Halsey non seulement la Distinguished Service Medal que vient immédiatement lui remettre Nimitz, mais aussi le statut quasi mythique d’un nouveau John Paul Jones (1)
Et puisque ce raid-éclair s'est finalement déroulé bien mieux et plus facilement que prévu, pourquoi ne pas en organiser aussitôt un nouveau, contre une île tout aussi lointaine mais autrement symbolique puisqu'il s'agit de Wake, dont les Japonais, rappelons-le, se sont emparés le 23 décembre malgré la résistance acharnée des Marines.
Le 14 février, l'Enterprise et ses croiseurs reprennent donc la mer et, dix jours plus tard, font pleuvoir bombes et obus sur cette petite ile où flotte désormais le drapeau impérial nippon.
Militairement parlant, les résultats sont encore plus insignifiants qu'à Kwajalein, mais puisque les Japonais tardent à nouveau à réagir, pourquoi, tant qu'à y être, ne pas pousser jusqu'à Marcus (2), qui certes ne dit rien à personne, et surtout pas à l'Américain moyen, mais qui, depuis 1898, n'en marque pas moins et très officiellement l’extrémité est du Japon.
A moins de 2 000 kms de Tokyo, c'est tout de même courir de gros risques,... et surtout de gros risques pour pas grand-chose puisque ce minuscule caillou d'à peine un km carré (!) abrite moins de 3 000 hommes de garnison, par ailleurs dépourvus d'armements lourds...
(1) célèbre navigateur et héros de la Guerre d’Indépendance des États-Unis
(2) en japonais Minamitori-shima
Aucun commentaire:
Publier un commentaire